Publié dans Editorial

Entre deux bourdes

Publié le vendredi, 15 novembre 2024

Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin  de la victoire.

Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat. 

Et chacun d’entre eux ont brillé de mille feux ou non de leur passage à Antananarivo ou à Mahazoarivo ou à Iavoloha. Et maintenant arrive ce scrutin où l’on doit désigner par voie électorale le maître. Trois descendants mâles de ces trois du canal historique de la ville des Mille se présentent à Antananarivo afin de prendre le relai. Aucun d’entre eux trois n’ont eu chacun aucune expérience, tant soit peu, en matière de gestion de la Cité notamment à Antananarivo. En fait, ils tentent de convaincre le public en faisant valoir leur nom respectif associé à celui de leur père directement ou indirectement, visiblement ou discrètement. On tente de combler le « gap » par le nom du père. Tout comme un jeune prétendant au mariage, le nez aplati exhibe le nom de son père, (petak’orona mangata-bady, ny anaran-dray no arantiranty). Certes, ils évitent de citer nommément le nom de Dada, mais personne n’est dupe pour ne pas saisir l’entourloupe. Ce n’est parce qu’on est issu d’un père ayant fait montre d’un renom avéré, leader historique et charismatique, hommes d’Etat reconnus et avérés, etc., qu’on soit apte à gérer la grande cité de la taille de la ville des Mille. Antananarivo avec ses mille et une facettes, de problèmes complexes, est insaisissable ! Une bourde de mauvais goût !

Apparemment, les trois « malins » n’ont pas de bagages suffisants en termes de gestion de la ville surtout pour Antananarivo. Une agglomération hors norme dans tous ses états. Sans ambages, il s’agit purement d’une aventure, d’un enfantillage loin d’un acte mûr d’un responsable. Les trois candidats foncent dans un amateurisme bon enfant sans avenir. L’un d’entre eux jouit encore de l’existence physique du père. On redoute que si par malheur, il se ferait élire, certainement, le père va directement prendre le contrôle de la situation. Comme il l’avait fait quand son épouse fut le maire de la Capitale. Tout le monde s’en offusque même dans les rangs de son parti. Mais, on n’y pouvait rien faire. Dada c’est Dada ! On se pliait. Une autre honteuse bourde !

Et maintenant, il faudra savoir tirer profit de la situation. La candidate du pouvoir, Harilala Ramanantsoa doit subtilement être à même de se faufiler entre les lignes afin de gagner la partie. Entre deux bourdes, il y a toujours une opportunité à saisir.

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Magie de Noël !
    Noël éblouit ! Grands et petits gardent intact en soi ce mystérieux enchantement déclenché par la célébration du jour de la naissance de l’Enfant Jésus, le 25 décembre. C’est tout simplement magique !Pour la petite histoire. La célébration de la Nativité datait depuis le IVème siècle, le 25 décembre l’an 336 à Rome. Elle se passe durant la Solstice d’hiver au nord de l’Europe. La date est maintenue jusqu’à ce jour et fêtée à travers le monde (christianisé). Mais, au fur des siècles et vu que Noël se déchristianise et devient peu à peu une fête mondaine, on peut le fêter dans certains pays arabes ou asiatiques ou autres. A Madagasikara, en Afrique en général, la fête de la Nativité se célébrait suite à l’arrivée des missionnaires précédant souvent la colonisation. Les missionnaires de la « London Misionary Society » (LMS) qui évangélisèrent au XIXème siècle, surtout dans les royautés…

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