Publié dans Editorial

Le Sommet de l’espoir

Publié le lundi, 18 février 2019

Le 32e  Sommet de l’Union Africaine d’Addis-Abeba, du 10 au 11février, venait de fermer ses portes. Le général Al Sissi, le Président d’Egypte, prend les rênes de l’UA pour les douze mois à venir. Le Président du Rwanda, Paul Kagamé, lui a transmis le « marteau ». Le rendez-vous des sommités, dans la capitale éthiopienne, des Etats souverains d’Afrique fut une opportunité, à ne jamais manquer, pour faire valoir les intérêts supérieurs des peuples africains.  Pour sa première sortie sur le plan international, le nouveau Président malagasy récolte des succès diplomatiques et économiques qui dépassent les espoirs. Rajoelina réussit à réintégrer solennellement la Grande île dans le concert des Nations souveraines du Continent noir. A noter que Madagascar fit partie des pays fondateurs de l’Organisation de la Communauté Africaine et Malgache (OCAM),  au début des années 60, devenue Organisation de l’Unité Africaine (OUA) pour aboutir, enfin, à l’Union Africaine (UA). Feu Philibert Tsiranana, premier Président de la République Malgache, en fut l’un des Pères fondateurs. En marge de ce Sommet, le leader de la Révolution Orange, Rajoelina Andry Nirina, élu Président de la  République a saisi toutes les occasions pour pouvoir, à terme, relever les défis de l’IEM. Des audiences et des contacts fructueux furent au rendez-vous. Rajoelina rencontra son homologue éthiopienne, Sahle-Work Zewde, pour discuter le cas d’« Ethiopian Airlines », un géant de l’aéronautique africain, qui recommençait à desservir Ivato vers des destinations africaines et européennes.

De même, avec son homologue ivoirien, Alassane Ouattara, pour en parler du Cacao. La Côte d’Ivoire étant le premier producteur de cacao dans le monde. Une opportunité pour Madagascar qui fait partie des producteurs de cacao et dont la qualité défie le marché mondial.  Ensuite, Rajoelina enchaîna des contacts forts utiles au niveau des partenaires techniques et financiers.  Tour à tour, Rajoelina recevait Akin Wumi, président de la BAD. La question épineuse de la JIRAMA fut au centre de leur entrevue. L’idée d’autoriser la Société nationale à importer directement le fuel lourd a été abordée. Il faille que l’on dénoue ces éternels délestages qui minent dangereusement la sérénité nationale. Il accorda aussi une audience au Secrétaire Exécutif du NEPAD, l’Agence s’occupant de la planification et de la coordination du nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique, Brahim Assane Mayaki. Une occasion réelle pour Madagascar d’accélérer son intégration au processus de développement.  D’autres partenaires qui ne sont pas des moindres étaient venus s’entretenir avec le Président malagasy. L’UNECA (Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique) représentée par Vera Songwe, le Secrétaire Exécutif, discuta avec le numéro un malagasy tous les accès afin d’assister la Grande île dans cette grande et difficile œuvre de décollage économique. De même, le Vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique, Hafez Ghanem, afin de voir comment la BM puisse apporter son soutien financier dans la mise en œuvre de l’IEM. Le DG de l’OMS, l’éthiopien Adhanom Ghebreyesus, lui aussi, discutait avec le Président malagasy comment nous assister à éradiquer les terribles épidémies qui sévissent actuellement. Et le DG de l’Afreximbank, Dr Benedict Oramah, se dit prêt à  apporter sa contribution. En somme, une première sortie couronnée de succès sur tous les plans. Le 32e Sommet de l’UA se présente sous le signe de l’espoir !

Ndrianaivo

Fil infos

  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff