Publié dans Editorial

L’unanimité

Publié le lundi, 22 juillet 2019

Pour une fois ! La nomination de Ntsay Christian tant attendue fut confirmée. En fait, l’homme fort du grand Nord retrouve, pour la deuxième fois, son fauteuil. Pour une fois dans les annales de la République, du moins les vingt dernières années, une personnalité fait l’unanimité autour d’elle. L’ensemble de la classe politique nationale apprécie, d’une manière ou d’une autre selon les sensibilités de chacun, le parcours de ce fonctionnaire international à la tête de l’Exécutif. L’échiquier politique local n’y voit pas trop d’inconvénients à sa propre reconduction. Plusieurs paramètres incontournables se trouvent à la base de cette prouesse inédite. Efficace et concluant. Nommé à l’issue d’un mouvement de contestation diligenté par les  « 73 députés pour le changement » de l’opposition en avril 2018, Ntsay Christian dirigea le Gouvernement de consensus voulu et dicté par la décision de la HCC du 25 mai 2018. L’ancien directeur exécutif du BIT, accrédité à Antananarivo, avait pour mission principale d’organiser l’élection présidentielle anticipée. Une mission que Ntsay et l’équipe qu’il avait sous sa responsabilité exécutèrent avec brio. Tout le monde reconnait que le Premier ministre de consensus, durant cette première étape de six mois, fut évidemment efficace et concluant. Ainsi sa reconduction en janvier 2019 après l’investiture du nouveau Président Andry Rajoelina coula de source. A part l’organisation des Législatives, le 27 mai 2019, on a aussi confié à Ntsay Christian de mener un combat sans merci contre l’insécurité et l’impunité. Le tout dans un contexte d’austérité exemplaire ! Une autre mission qu’il a effectuée avec succès et sans faute. Certes, la lutte contre l’insécurité dans toute l’étendue du territoire national  constitue un combat de longue haleine, difficile et compliqué. De même, la bataille pour éradiquer la corruption et l’impunité est un défi qui s’inscrit sur le long terme.

Mais, il faut admettre que l’homme de confiance du Président fait preuve de compétence et d’intégrité. Ibidem, la reconduction, pour la deuxième fois, de cet homme efficace et concluant, un technicien hors pair, s’avère incontournable. Un homme clean. De la première nomination en juin 2018 jusqu’à ce jour, personne n’a rien dit de méchant ni de louche sur son parcours personnel et professionnel. L’homme est réputé de « sans tache » ou clean. « The right man, in the right place ! » Dans ce processus de redressement du pays, on a besoin quelqu’un de la trempe de Ntsay Christian. Le bon choix. Quel que soit l’exploit personnel du PM reconduit, la palme revient en premier lieu au Chef de l’Etat d’avoir réitéré son choix à celui qui le mérite effectivement. Le Président dont la nomination du PM en dépend personnellement n’a pas failli à sa responsabilité. Etant la seule personne habilitée à le faire conformément au dispositif de la Constitution, Rajoelina Andry n’a pas raté le bon choix. Un acte louable qu’il va immanquablement récidiver lors de la nomination du nouveau Gouvernement. Ce qui placera le pays dans l’orbite de la réussite et nous conduit tous vers le bon chemin du succès. De bons résultats. La Nation toute entière ose espérer cueillir de bons résultats. Etant entendu l’opportunité qui se présente devant, l’éventualité des résultats positifs ne fait pas l’ombre du doute. Le Chef de l’Etat en duo gagnant avec le Premier ministre fait l’unanimité.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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