Il faut apprécier et saluer dans sa juste valeur le souci de nos gouvernants d’informer les contribuables, jusque dans les détails, de leurs mouvements. Les obligations voulues par la nécessité de jouer carte blanche et ne rien cacher aux citoyens leur imposent de faire état clairement de ce qu’ils font. La transparence est l’une des conditions incontournables pour atteindre le niveau acceptable de la bonne gouvernance. Tous les régimes précédents en particulier celui du HVM de Rajao ont péché par leur entêtement de faire en sorte qu’une zone d’ombre cache leurs activités. Des tâches nébuleuses ombragent le système. On vénère le culte de l’opacité. Ainsi, le concept de secret d’Etat s’étend dans tous les domaines surtout sur la gestion de la Caisse publique. Le citoyen lambda a le droit le plus absolu de savoir ce qu’ils font les dirigeants là-haut. De toutes les manières, les tenants du pouvoir n’ont rien à cacher au peuple, aux contribuables. Les détracteurs de l’IEM ne ratent pas l’occasion de fustiger le Gouvernement qui s’offre, selon eux, le luxe de partir en vacances. Les urgences sur terrains nécessitent, disent-ils, la présence permanente sur place des responsables gouvernementaux. Ils n’hésitent pas à le qualifier de « fuite de responsabilité ». En tout cas, une petite « escapade » de six jours n’impacteront pas sensiblement la vie nationale. Après avoir travaillé dur pendant six mois au terme desquels ils ont dû passer un implacable test, les membres du Gouvernement méritent quand même un moment de relax tant soit peu. C’est injuste de les taxer de fautifs. La loi de la transparence prime. C’est le chemin le plus court et le plus sûr conduisant vers l’intégrité. Elle doit être respectée à tous les niveaux de responsabilité. En effet, la transparence s’impose comme le point fort de la bonne gouvernance.