Publié dans Politique

Lutte contre le coronavirus - Marc Ravalomanana désavoue ses députés

Publié le lundi, 30 mars 2020

Il y a quelques jours, vendredi dernier plus exactement, les députés élus sous les couleurs du « Tiako i Madagasikara » sous la houlette de Maître Hanitra Razafimanantsoa, ont fait une déclaration plutôt embarrassante par rapport au contexte de lutte actuelle contre le coronavirus. Ces parlementaires TIM ont, d'emblée, annoncé qu'ils ne comptaient pas participer à tout processus de distribution d'aides financières et de vivres au niveau des fokontany sous prétexte d'absence de transparence. Ces membres de la Chambre basse pointent du doigt également l'existence de présumées discriminations et favoritismes dans le choix des personnes qui bénéficient de ces aides ainsi qu'une défaillance en matière de coordination des actions entreprises pour la population.

 

Alors que les distributions n'avaient pas encore commencé, ils ont déjà relevé des anomalies qui restent pourtant à prouver. Ils affirment aussi que cela ne fait pas partie des missions des députés alors qu'il s'agit pourtant d'une situation exceptionnelle.

Revirement

Hier, le TIM semble avoir changé son fusil d'épaule, ou du moins d'après la déclaration de l'ancien Président, Marc Ravalomanana. Une déclaration qui s'oppose au langage tenu par ses compagnons de lutte auparavant. En effet, l'ex - Chef d'Etat a affirmé que son parti était disponible pour prêter main-forte au tenant du régime dans cette lutte contre le coronavirus tout en avançant plusieurs propositions de mesures pour lutter contre la pandémie du Covid-19. Il a également souligné que les parlementaires TIM n'ont pas encore reçu d'appel par rapport à la situation actuelle. A entendre toujours ses explications, ces mêmes députés seraient maintenant dans l'attente d'un appel des dirigeants. Etant donné qu'il s'agit d'une crise sanitaire qui met en péril la santé de tous les Malagasy, un quelconque appel n'est pas nécessaire pour intervenir.

Quoi qu'il en soit, l'heure n'est désormais plus aux critiques ni aux calculs politiques mais aux actions concrètes pour protéger au maximum le pays et la population contre la propagation du coronavirus.

La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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