Publié dans Politique

Réquisition de la presse privée - Un débat futile et honteux !

Publié le jeudi, 02 avril 2020


Les premiers cas du COVID -19 annoncés, le Président de la République Andry Rajoelina a pris la décision de déclarer Madagascar en état d’urgence sanitaire. De cette mesure, des secteurs d’activité privés ou publics pourraient être réquisitionnés dans l’intérêt général et l’ordre public. Le domaine de la communication figure parmi les secteurs d’activité en se référant à la décision prise par le ministère de la Communication et de la Culture. L’objectif de ce dernier, en prenant cette mesure, c’est de mettre tout le monde au même niveau d’information et  permettre aux voix officielles de s’exprimer  sur la situation journalière de l’évolution de la pandémie à Madagascar. La plus importante c’est de donner un coup de frein aux rumeurs qui, tôt au tard, risquent de créer un désordre dans le pays avec en sus l’évolution des technologies de la communication. Les citoyens ne savaient plus à quel saint se vouer auparavant étant donné que des soi-disant informateurs avancent des informations erronées dans un but ignoré mais connu pourtant par tous. En réquisitionnant la presse privée, notamment les radios et les Tv, l’Etat veut que les citoyens soient informés en temps réel des mesures prises par les responsables étatiques et de la situation sanitaire exacte du pays. Les dirigeants de ces audio-visuels ont été ainsi priés de diffuser à des tranches d’heures bien définies les informations officielles concernant le COVID 19, à 13 et 20 heures.
Ces derniers jours pourtant, des voix tentent de dénigrer cette disposition prise par le MCC en arguant son illégalité et au nom, selon eux, de la liberté d’expression ou de la presse libre. Une position incompréhensible néanmoins mais également irresponsable. Dans une situation exceptionnelle et face à un adversaire commun en l’occurrence le COVID- 19 qui, notons-le, ne distingue pas les personnes à infecter : opposants ou pro-régime, chrétiens, musulmans ou athés, riches ou pauvres, ceux qui ont entre les mains « un pouvoir » devraient en principe unir leur voix.
Le débat juridique concernant la légalité ou non de la réquisition s’avère du coup inopportun. La citoyenneté doit primer sur toutes autres considérations.  On s’étonne ainsi d’entendre des voix « rebelles » qui inventent un cas et créent un débat futile et honteux alors qu’il y a des plus urgents à régler.
La rédaction

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Editorial

  • Vulgaire face-à-face
    C’est encore loin, très loin le « renouveau » ou « refondation », c’est selon. Annoncé avec tam-tam sur les stations de radio et de télévision nationales ou même privées, le face-à-face entre le Gouvernement et les députés de l’Assemblée nationale devait avoir lieu le lundi 17 novembre. En réalité, cinq membres du Gouvernement ont été convoqués par les élus du peuple à savoir les ministres des Travaux publics, de la Santé publique, de l’Education nationale, de l’Energie et des Hydrocarbures, de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement et de la Décentralisation. En tout, six départements clés autour desquels s’articule le bon déroulement du quotidien du peuple. Jusque-là, rien de répréhensible ni d’objection ! C’est un droit constitutionnel prévu par la loi fondamentale que les représentants du peuple « convoquent » des membres de l’Exécutif et cela afin de rendre compte des stratégies que lesdits ministres convoqués entendent entreprendre afin…

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