Publié dans Politique

Rovan' Antananarivo - Deux dates à choisir pour son inauguration

Publié le mardi, 23 juin 2020

Presque fait. 24 ans après l’incendie qui l’a complètement réduit, le Rovan ’Antananarivo renaîtra de ses cendres. Un pari lancé par le Président Andry Rajoelina et que lui et son équipe sont en passe de réaliser. Comme il a été annoncé, les travaux de réhabilitation du Rovan’ Antananarivo seront achevés avant la célébration du 60e anniversaire de l’indépendance, soit le 26 juin 2020. Pari gagné, à preuve,   le drapeau national flotte de nouveau sur le toit du Palais de Manjakamiadana depuis quelques jours. Ce qui signifie dans les coutumes  des Malagasy la fin des travaux.
 « Etant donné l’Etat d’urgence sanitaire à Madagascar interdisant ainsi toutes les festivités et réunions publiques, les manifestations prévues autour de la célébration du 60e anniversaire de l’indépendance sont reportées au 14 octobre, date marquant la naissance de la République malagasy », a annoncé le Président Andry Rajoelina. Et comme l’inauguration du Rovan ‘Antananarivo figurerait  sur la liste des manifestations prévues, le maintien s’avère ainsi improbable.
Hier, à l’inauguration du laboratoire d’analyses médicales malagasy (LA2M) à Androhibe, la ministre Lalatiana Andriatongarivo Rakotondrazafy a été interrogée sur ce point. « A l’heure actuelle, nous ne sommes pas encore fixés sur la date de l’inauguration, mais elle sera communiquée incessamment. Deux dates sont à choisir à savoir le 14 octobre 2020 où les festivités dans le cadre du 60e anniversaire de l’indépendance devraient se  tenir. La seconde date est celle du 6 novembre, ce qui correspond à l’incendie du Rovan ‘Antananarivo. Cette proposition émane du comité scientifique. On sera fixé d’ici peu entre ces deux dates qui sont toutes symboliques tout comme le 26 juin », explique la ministre de la Communication et de la Culture. Elle a tenu également à apporter ses explications concernant la mise en place de muséographie au Palais de Manjakamiadana. « Pour sa réalisation, un appel d’offres classique pour les marchés publics n’est pas nécessaire. Etant donné la spécificité des travaux, une consultation  a été faite auprès des sociétés qui pourraient répondre aux attentes. C’est la société Présence France qui a rempli les conditions pour la mise en place de muséographie d’où la décision de lui attribuer le marché. Je tiens à préciser que les dénigrements envers cette société basée en France sont dépourvus de fondement. Elle a l’expérience de réaliser ce genre de travaux contrairement aux dires de certains », martèle Lalatiana Andriatongarivo Rakotondrazafy qui, au passage, a précisé que c’est un projet présidentiel.
Les dés sont ainsi jetés concernant la réhabilitation du Rovan ‘Antananarivo, tout le monde est impatient de connaitre la date de son inauguration et notamment celle de sa réouverture au grand public.
La rédaction


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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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