Publié dans Politique

Conseil des ministres - Consignes strictes du Président de la République

Publié le vendredi, 26 juin 2020

Un rappel des consignes générales et respectives pour chaque ministère. Tel est le contenu général de la lettre adressée à chaque ministère au cours du dernier Conseil des ministres tenu au Palais d’Etat d’Ambohitsorohitra.
Dans sa missive, le Président de la République a insisté sur la nécessité de mettre en œuvre les dispositions inscrites dans le plan de redressement et de relance pour le deuxième semestre de l’année 2020, inscrit dans le Projet de loi de finances rectificative 2020 adopté, mercredi, par l’Assemblée nationale.  Une lettre dans laquelle le Chef de l’Etat souligne notamment certains points concernant les règles et la mise en œuvre générales du plan de relance discuté avec les opérateurs. Le numéro « un » du pays insiste, entre autres, sur la nécessité d’obtention d’autorisations spéciales pour la réalisation des travaux additionnels concernant les projets en cours ; le besoin d’une vulgarisation des projets et des marchés publics à réaliser dans les Régions au niveau des Districts ; la vérification des budgets et des crédits de chaque département ministériel par le ministère de l’Economie et des Finances ou encore l’exigence pour chaque ministère de vérifier les montants des projets à réaliser avant leur inscription dans la ligne budgétaire afin de prévenir toute gabegie et tout abus.
Le Chef de l’Etat a également souligné le plafonnement à 3,5 millions d’ariary du prix du lot « ordinateur, imprimante et onduleur » que comprendra toute dotation en matériel informatique ainsi que la nécessité d’une consultation entre les députés et les autorités régionales concernant la rédaction et l’élaboration du prochain Projet de loi de finances initiale.
Parlant des consignes spécifiques à chaque ministère, le Président a notamment demandé, au ministère de l’Economie et des Finances, de vérifier si toutes les entreprises ayant obtenu des marchés publics de 2017 à 2020 ont été en règle vis-à-vis de leurs impôts. Au ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, il a été demandé de rendre similaire les « kara-pokontany » afin de faciliter la digitalisation au niveau de ces structures. L’accélération de l’élaboration des avis d’appels d’offres concernant la construction des « flyovers » a été rappelée au ministère de l’Aménagement du territoire et des Travaux publics.  L’audit de la gestion au niveau du FCE, la tenue d’un audit spécial et des enquêtes profondes sur la remise de marchés publics autour de la construction d’un brise-lames dans un District de l’Analanjirofo, est demandé au ministère du Tourisme, du Transport et de la Météorologie, tandis que le vice-ministère chargé des Nouvelles villes et du Logement devra définir cette année le nouvel emplacement du projet Tanamasoandro.
La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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