Publié dans Politique

Collectif des opposants - Un mouvement mort-né !

Publié le dimanche, 09 août 2020

Le collectif des opposants regroupés au sein du « Rodoben’ny Mpanohitra » (RMDM) annule son projet de tenir une assemblée ce jour. Un mouvement mort-né en somme et ce malgré les messages véhiculés ces derniers jours annonçant la participation des milliers de militants. Un coup de bluff comme tant d’autres qui s’avère l’apanage de cette association. Alors que personne ne se soucie guère de ses gesticulations, le RMDM s’est rendu à l’évidence que peu de gens adhèrent à sa philosophie. Et pour sauver la face, les dirigeants ont sorti un communiqué samedi pour annoncer l’annulation de la réunion. Mais au lieu de reconnaitre le peu d’empressement de « ses militants », les responsables expliquent cet « échec » aux autorités qui selon eux, n’ont pas encore décidé la tenue ou non de l’état d’urgence sanitaire. Une excuse bidon étant donné qu’en étant des hommes politiques, ils ne sont pas sans savoir que la situation actuelle ne permet pas aux dirigeants du pays de la levée. Et c’est cette absence de communication sur le maintien de l’état d’urgence que très tard dans la soirée du samedi a été profitée par le RMDM pour justifier l’annulation de son mouvement.
Néanmoins, d’autres sons de cloche se font entendre pour dévoiler les vrais motifs de la non- tenue de la réunion à part le fait majeur évoqué en haut. D’après des sources concordantes, le clash s’installe au sein des dirigeants du RMDM. Une aile fidèle à Marc Ravalomanana et qui ne veut autre personne que lui pour diriger le collectif tandis que l’autre aile aspire à un changement à la tête et roule pour Alain Andriamiseza. Une scission prévisible pour une association montée de toutes pièces qui n’a aucune base solide et un projet de société crédible. L’unique leitmotiv reste la démission du régime Andry Rajoelina ou à défaut la fomentation d’un coup pour le faire partir. Cette vision  n’aurait pas plu à certains participants  ce  qui expliquerait leur désistement au dernier moment…
Quoiqu’il en soit, le RMDM doit se rendre à l’évidence qu’il a peu d’audience et ne parvient pas à adhérer des gens sensés autour de ses idées fallacieuses de déloger le régime actuel par des voies pas très catholiques.
La Rédaction



Fil infos

  • Gouvernement de la Refondation - Distribution de vivres dans le Grand Sud en fin de semaine dernière
  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff