Publié dans Politique

Rapatriement des Malagasy - Priorité aux personnes vulnérables

Publié le lundi, 10 août 2020

Le rapatriement des Malagasy bloqués à l'étranger reprendra ce samedi 15 août 2020. Les personnes vulnérables seront priorisées, d'après le ministre des Affaires étrangères, Djacoba Liva Tehindrazanarivelo.

Le Président de la République Andry Rajoelina est un Président à l'écoute de son peuple. Il a entendu les appels à l'aide des Malagasy bloqués à l'étranger et qui veulent coûte que coûte rentrer au pays. Le Chef de l'Etat a annoncé dans son allocution à la Nation, dimanche dernier sur les ondes nationales, que des vols de rapatriement auront lieu prochainement. Le premier vol, au départ de l'aéroport de Paris - Charles de Gaulle, aura lieu le samedi 15 août prochain. Le second vol en provenance du même aéroport est prévu le 22 août 2020. Un autre vol en provenance de l'Inde aura lieu le 19 août 2020.

 

La directive générale émane du Chef de l'Etat. Sa mise en œuvre revient au ministre des Affaires étrangères Djacoba Liva Tehindrazanarivelo. Ce dernier a donné plus d'explications sur ces vols de rapatriement. D'emblée, il a affirmé qu'il revient au ministère de déterminer qui rentrera au pays en premier. L'objectif final est que tous les ressortissants malagasy puissent rentrer au pays. Mais pour l'instant, il faut établir une priorité. Et  le rôle exclusif de ce ministère consiste à établir une vue d'ensemble concernant les ressortissants malagasy à l'étranger.

Il appartient ainsi au ministère des Affaires étrangères de dresser la liste des personnes qui rentreront en premier au pays. Il ne suffit pas d'avoir de l'argent et d'acheter des billets auprès des compagnies aériennes Air Madagascar ou Ethiopian Airlines, a-t-il précisé. Priorité est donnée aux personnes vulnérables, aux compatriotes dont les papiers ont expiré ou ceux qui sont en grande difficulté financière et n'ayant plus provisions. Il appelle à la compréhension de tout un chacun puisque jusqu'à maintenant, les vols à destination de Madagascar sont toujours suspendus afin de stopper l'introduction de nouveaux cas de coronavirus.

Le ministre Djacoba Liva Tehindrazanarivelo a avancé qu'il y a encore plus de 1 600 Malagasy bloqués à l'étranger. Ils sont répartis dans différents continents, notamment en Europe, Asie, Afrique, Amérique, voire en Australie, a-t-il cité. Des mesures strictes seront prises à l'encontre de ces personnes qui seront rapatriées. Ils subiront un test PCR avant leur embarquement. Une fois au pays, ils devront passer une seconde fois un test PCR, plus un confinement de 3 à 4 jours, en attendant les résultats du test. Au cas où les tests sont négatifs, ils pourront rentrer chez eux. Dans le cas contraire, ils feront l'objet d'un suivi sanitaire strict pour empêcher la propagation du virus. Il est à noter qu'un vol au profit des étudiants qui devront poursuivre leurs études à l'étranger aura lieu le 21 août prochain. Ceux-ci pourront embarquer sur présentation de pièces justificatives.

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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