Publié dans Politique

Code municipal d’hygiène - Réplique du maire Naina Andriantsitohaina

Publié le lundi, 21 septembre 2020

Le maire d’Antananarivo, Naina Andriantsitohaina, répond aux critiques dont lui et le Code municipal d’hygiène font l’objet depuis la publication de ce document, la semaine dernière.  « La population n’a pas encore bien saisi le fond et le contenu du CMH. Il faut du temps pour que la population s’imprègne des nombreuses mesures prévues par ce code afin que celles-ci parviennent à chaque citoyen et changent la mentalité de chacun », a indiqué l’édile de la Capitale. Et ce, au cours de son discours prononcé devant ses collaborateurs à l’Hôtel de ville, hier, au cours de la cérémonie de levée du drapeau.  A entendre les propos du maire, l’application des sanctions prévues par le nouveau Code ne sera donc pas immédiate.

Le maire pointe par ailleurs du doigt le fait que « de nombreux habitants ne savent pas ou qui confondent les taxes et les amendes ». Il précise en effet que « ce n’est pas avec les amendes que nous allons augmenter les recettes de la Commune ». Ces amendes ont été décidées dans « un but éducatif », affirme-t-il.

Lors de son allocution, Naina Andriantsitohaina a aussi fait part de ses regrets vis-à-vis du « comportement de certains politiciens qui critiquent et rabaissent les efforts d’éducation à la citoyenneté entrepris par la Commune urbaine d’Antananarivo ». Le Code municipal d’hygiène « permettra d’apporter des changements au sein de la Capitale, en termes de respect, d’éducation, d’humanité, de propreté, de sécurité et bien d’autres choses encore », explique-t-il en effet. Et lui d’encourager ainsi ses collaborateurs car « il faut de l’audace pour oser s’engager dans la démarche actuelle de la Commune ». Le maire refuse toute idée de faire marche arrière car selon lui « c’est ce changement que la population attend de la Commune ». Il dit que les critiques sur les réseaux sociaux ne sont pas étonnantes, et soutient également que le « plus important est que la population est derrière la municipalité et soutient les efforts entrepris ».

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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