Publié dans Politique

Flambée des cas de Covid-19 en Europe - Crainte sur la réouverture du ciel malagasy !

Publié le lundi, 28 septembre 2020

L’Etat malagasy tend vers une ouverture progressive du trafic aérien pour les liaisons avec les îles voisines, dans les prochains jours. Néanmoins, la nouvelle flambée des cas de Covid-19 en Europe, dont la France, en ce moment ne manque pas d’inquiéter puisque les îles en question ont déjà procédé à une levée de boucliers. Les médias internationaux ont, depuis le début de ce mois de septembre, évoqué une période difficile pour le continent européen à cause de cette épidémie. Les bilans journaliers sont à la hausse dans plusieurs pays comme l’Espagne, le Royaume Uni, etc. Aux dernières nouvelles, la plupart des grandes villes françaises sont actuellement en alerte maximale à cause de cette remontée de la pandémie avec une contamination plus importante chez les jeunes. La semaine dernière, l’Hexagone comptait plus de 13 000 nouvelles contaminations et plus d’une quarantaine de décès en 24 heures. La multiplication des contacts pendant la période des vacances et le non-respect des gestes barrières expliquent en grande partie cette nouvelle flambée.
Cette situation sème le doute quant à l’imminente réouverture de nos frontières aériennes. Il va sans dire des opérations de rapatriement qui continuent de suivre leur cours en ce moment. A cela s’ajoutent les rentrées des passagers qui sont mises sur le compte d’un rapatriement opéré par la compagnie Air France mais qui représentent pourtant un risque pour le pays. Au même titre que les autres pays qui ont décidé de faire une ouverture de frontière sélective, Madagascar dispose d’une entière souveraineté pour limiter voire interdire les nouvelles entrées pour le moment.

Des nouveaux  cas importés
Faut – il rappeler que 6 cas importés figuraient parmi les nouveaux cas comptabilisés dans les statistiques du Centre de commandement opérationnel (CCO) la semaine dernière. Ce qui augmente davantage les craintes pour un retour à la case départ. D’aucuns n’ignorent que les premiers cas de contamination à la Covid-19 à Madagascar provenaient de cas importés, il y 7 mois de cela.
La dernière intervention du Premier ministre
Christian Ntsay, il y a une semaine, a été l’occasion de faire connaître les nouvelles mesures qui sont de plus en plus allégées, à savoir l’ouverture des restaurants avec une limitation de 200 personnes au maximum, ouverture de lignes de transport terrestre sur toute l’étendue du territoire, entre autres. La rentrée scolaire est même déjà en cours pour les écoles privées tandis que les établissements publics ouvriront leurs portes dans un mois au plus tard. Parmi les changements les plus notoires attendus dans les prochains jours, l’on peut citer l’ouverture de l’aéroport de Nosy Be aux vols internationaux à partir du 1er octobre ainsi que celle des autres aéroports nationaux aux vols régionaux. Ce retour à la vie normale nécessite pourtant un maximum de prudence aussi bien de la part des citoyens que des dirigeants. Ouvrir notre ciel à ce stade pourrait exposer l’ensemble de la population et nécessite davantage de réflexion car la bataille contre la Covid-19 n’est pas encore gagnée !
La Rédaction

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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