Publié dans Politique

Présidence de la Confédération africaine de football - Ahmad brigue un second mandat !

Publié le mercredi, 28 octobre 2020


C’est désormais officiel, Ahmad est candidat à sa propre succession à la tête de la Confédération africaine de football (CAF). Il s’alignera à la grille de départ aux élections qui se tiendront au Maroc le mois de mars prochain. Ahmad n’a pas ainsi attendu le dernier jour du dépôt de candidature, ce 12 novembre, pour déposer la sienne. Une nouvelle bataille s’ouvre ainsi pour le premier malagasy à occuper une haute fonction élective au sein d’une confédération sportive.
 « La CAF a beaucoup changé depuis 4ans. Je suis fier du travail accompli par mon équipe. Qu’elle soit remerciée, ainsi que les soutiens du football en Afrique et au-delà. Après réflexion et consultation, j’ai décidé de le représenter », a tweeté Ahmad hier pour annoncer au milieu du football africain sa décision de rempiler à la présidence de la CAF.
L’information a fait le tour des rédactions sportives du continent, hier en fin d’après-midi. Le président actuel a franchi ainsi le Rubicon après avoir gardé le suspense jusqu’au bout et ce malgré l’insistance de la presse nationale qu’internationale. « Je prône la démarche collective, il faut que je consulte mes pairs avant de décider quoi que ce soit », finit-il par dire face à la pression des médias. La semaine dernière, 46 fédérations africaines sur les 54 membres de la CAF ont demandé au président Ahmad de se relancer dans le bain. Fort de cette « bénédiction », l’ancien président de la Fédération malagasy de football a décidé de briguer un second mandat, le dernier comme il l’avait maintes fois répété.
« J’ai accepté d’être candidat en écoutant les présidents de fédération qui m’ont demandé de se présenter après avoir reçu le bilan de mes quatre ans à la tête de la CAF. C’est le résultat d’un travail en commun, d’une gestion qui implique tout le monde, ce qui s’est fait depuis 2017 », avoue Ahmad aux confrères de BBC. Dans la foulée de cette annonce, le candidat Ahmad a dévoilé les grandes lignes de ses actions futures pour le football africain. « Ma priorité serait de poursuivre la réforme administrative et de restructurer nos compétitions - améliorer notre Ligue des champions, renforcer nos compétitions de jeunes et mettre en place pour la première fois notre Ligue des champions féminine », a-t-il déclaré. Dans l’entretien avec BBC, Ahmad a dit également qu'il veut aider à renforcer les six zones régionales de l'Afrique et aider les associations individuelles à entreprendre des réformes.
A une quinzaine de jours de la clôture du dépôt de candidature, Ahmad est le seul à annoncer sa candidature. Des candidats se sont manifestés bien avant mais ont déposé une seule condition à leur participation à savoir la non-candidature d’Ahmad à sa propre succession. Néanmoins, des noms circulent dans les couloirs bien que les intéressés ne se soient encore manifestés. « C'est toujours bien lors d'une élection d'avoir un candidat rival », a déclaré Ahmad, pleine de confiance et qui se dit représentant d’un groupe de personnes qui veulent avancer ensemble….
Rata



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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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