Publié dans Politique

Mutinerie à la prison de Farafangana - Le ministre de la Justice donne carte blanche aux sénateurs

Publié le mardi, 01 décembre 2020

«  Il n’y a rien à cacher ». Le Garde des Sceaux et ministre de la Justice a réagi hier à l’initiative de la majorité des sénateurs au mandat finissant de former une commission d’enquête dont une des sections devra se charger d’étudier l’affaire de la mutinerie survenue à la prison de Farafangana au mois d’août dernier. « Je ne vois aucun problème à ce que quiconque mène une enquête ou des investigations sur les faits qui s’y sont déroulés », a ainsi affirmé Johnny Richard Andriamahefarivo interviewé par les journalistes en marge d’une visite de courtoisie de l’ambassadeur de la République populaire de Chine hier. Jouant la carte de la transparence, le numéro Un de Faravohitra indique que si certains veulent mener des investigations sur les faits qui se sont déroulés à Farafangana, à savoir dit-il, l’évasion d’environ quatre-vingt détenus, le vol d’armes et les troubles qui s’ensuivirent, la poursuite des évadés et les morts durant les échauffourées, il ne trouvait rien à y redire car cela permettra de clarifier les faits. Une manière pour le ministre de la Justice de donner carte blanche aux sénateurs majoritaires à la Chambre haute qui souhaitent ouvrir des enquêtes sur cet épisode dramatique dans l’histoire de l‘administration pénitentiaire du pays.

Sur un autre domaine, la nouvelle ambassadrice de la République populaire de Chine, Guo Xiaomei a rendu une visite de courtoisie au Garde des Sceaux et ministre de la Justice de Madagascar, hier.  La nouvelle représentante diplomatique de la Chine à Madagascar, avait pour rappel, présenté ses lettres de créance au Président de la République malagasy Andry Rajoelina le 11 novembre dernier. C’est le premier poste d’ambassadeur occupé par cette dame qui fut déjà conseillère permanente au niveau de l’Organisation des Nations-Unies à New-York, et a également déjà été directrice au niveau du ministère des Affaires étrangères chinois. Elle a déjà eu l’occasion de séjourner à Madagascar en étant membre d’une délégation chinoise venue visiter le ministère de la Justice. Les échanges et les dialogues entre les deux parties ont été très « enrichissants ». « Nous sommes d’accord sur beaucoup de points », explique la diplomate chinoise. La coopération dans le domaine judiciaire entre les deux pays a été au cœur des discussions. Cette coopération revêt diverses formes, notamment les visites et les échanges humains des personnels judiciaires et aussi des séminaires et de renforcement des capacités de nos deux pays dans le domaine judiciaire et aussi des travaux sur des accords et des traités entre nos pays.

La rédaction

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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