Publié dans Politique

Ravalomanana et Rajaonarimampianina - Les dessous de retours médiatiques calculés !

Publié le lundi, 11 janvier 2021


« En politique, rien n’arrive par hasard ». Cette fameuse citation du célèbre homme politique Franklin Roosevelt résume le climat politique qui prévaut actuellement dans le pays. En effet, au lendemain du jour du Nouvel an, le régime sous la houlette du Président Andry Rajoelina a déjà fait face à plusieurs foyers de tension. D’abord, la revendication des étudiants de l’Ecole Normale supérieure (ENS) à Ampefiloha, ainsi que des étudiants d’Antsiranana. Parallèlement, les deux figures des partis politiques considérés comme opposants au régime font leur apparition.
D’abord, l’ancien Président Marc Ravalomanana qui, au cours d’une cérémonie de vœux à son domicile à Faravohitra, a fortement critiqué les dirigeants. Dans un discours très axé sur le contexte politique, l’ex – Chef d’Etat a même incité ses partisans à le suivre sans préciser quelle action il allait entreprendre. « Personne ne peut s’opposer à la force du peuple », avait – il alors déclaré. Des propos remplis de nombreux sous-entendus qui en disent long sur les intentions de l’Opposition.  D’ailleurs, dans leur devise pour cette nouvelle année, le parti « Tiako i Madagasikara » parle d’une « année de l’audace ».
Manœuvres politiques
De son côté, l’ex – Président Hery Rajaonarimampianina fait également son grand retour sur la scène médiatique en accordant une interview au magazine « Jeune Afrique » et parle d’une «situation explosive » à Madagascar. Disparu de la circulation depuis sa défaite, dès le premier tour, aux élections présidentielles de novembre 2018, la dernière apparition publique de l’ex – locataire d’Iavoloha fut lors de la cérémonie d’investiture de son successeur, Andry Rajoelina le 19 janvier 2019. Il était alors aux côtés de deux de ses homologues, les anciens Présidents Marc Ravalomanana et Didier Ratsiraka. Par la suite, l’ex- Président s’est envolé vers la France pour y résider avec sa famille.
Pourquoi a – t – il alors choisi justement le début de l’année 2021 pour accepter finalement les sollicitations du magazine « Jeune Afrique » ? Au même moment, les ténors du TIM intensifient les invectives contre les tenants du pouvoir. Les dessous politiques de telles manœuvres sont plus que flagrants. Comme on dit, il n’y a pas de fumées sans feu. Force est de constater que les tirs croisés de l’Opposition ne sont nullement fortuits. Il appartient à la population de faire preuve de discernement.
La Rédaction



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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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