Publié dans Politique

Etats – Unis - Investiture sous haute protection pour le Président Joe Biden

Publié le mercredi, 20 janvier 2021


Les regards étaient tournés vers les Etats – Unies, hier. Une nouvelle page de leur histoire s’ouvre pour les Américains à la suite de l’investiture du nouveau président élu, Joe Biden et la vice – présidente, Kamala Harris. Désormais, la présidence de Donald Trump fait partie du passé. A cette occasion, le Capitole sis à Washington a été mis sous haute protection. D’après les médias étrangers, 25.000 soldats de la garde nationale ont été déployés pour renforcer la sécurité et éviter que les évènements du 6 janvier dernier ne se reproduisent. C’est sur les marches de ce bâtiment emblématique du gouvernement américain que s’est tenu l’investiture de Joe Biden qui devient ainsi le 46ème président des Etats-Unis. Une main sur le cœur et l’autre sur la Bible, le nouveau président issu du parti démocrate a prêté serment pour officialiser sa prise de fonction.
Donald Trump, grand absent
A défaut de présence de Donald Trump, son vice-président, Mike Pence, est venu à la passation de pouvoir. Plus tôt dans la matinée, le président sortant a fait tout pour ne pas croiser son adversaire. A quelques heures de l’investiture, il a quitté la Maison Blanche pour rejoindre la Floride. En plus de 150 ans, il est le premier président à ne pas assister à l’investiture de son successeur. Dans son discours d’adieux, mardi, il a toutefois souhaité « bonne chance » à l’équipe de Biden.
Après la prestation de serment, Joe Biden s’est rendu au cimetière national d'Arlington, près de Washington, pour déposer une gerbe sur la tombe du soldat inconnu, en compagnie des anciens présidents Barack Obama, George W. Bush et Bill Clinton et de leurs épouses respectives. Après cette cérémonie, son convoi a pris le chemin du retour vers Washington. Le nouveau locataire de la Maison Blanche a fait le parcours de quelques dizaines de mètres à pied et sous escorte militaire pour entrer dans son lieu de travail où il devait signer ses premiers décrets présidentiels.
Des citoyens malagasy attentifs
Etant donné le contexte de la pandémie liée à la Covid-19, le public n’a pu assister à la cérémonie qui a été retransmise virtuellement. Le National Mall a été recouvert de 191.500 drapeaux pour représenter tous les Américains qui n’ont pas pu y assistés. Les traditionnels bals ont également été annulés. Bien que l’arrivée d’un président démocrate ne change pas grand-chose aux relations entre Madagascar et les Etats-Unis, bon nombre de citoyens malagasy ont suivi avec intérêt l’évolution de la situation au pays de l’oncle Sam.  Hier, lors du jour J, les Malagasy qui souhaitaient assister virtuellement à l’investiture ont été invités à suivre la page du département d’Etat américain sur Youtube. L’Ambassade des Etats – Unis à Madagascar a fait savoir que malgré le caractère particulier que revêt cette 59ème investiture présidentielle, tous les protocoles ont été respectés.
La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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