Publié dans Politique

Forum économique international sur l’Afrique - Le Président Rajoelina plaide pour le secteur sanitaire et médical

Publié le lundi, 22 février 2021


Le bien – être de la population demeure au centre des préoccupations du Président Andry Rajoelina. En effet, au cours de sa participation au Forum économique international sur l’Afrique organisé par visioconférence, hier, le Chef de l’Etat a évoqué les conséquences sociales et économiques de la pandémie dans le monde. Il n’a pas manqué d’exprimer un message de solidarité et d’encouragement à tous les pays affectés par la pandémie de Covid-19. L’homme fort du pays a aussi abordé les lacunes du système de santé et la précarité sanitaire des pays africains, en termes d’infrastructures et de services sociaux, qui ont été révélées au cours de la pandémie. « Il s’agit d’un problème réel et vital pour nos populations qu’il faudra solutionner de façon impérative et immédiate. Nous devons revoir nos politiques publiques pour investir de façon plus conséquente dans notre secteur sanitaire et médical », a – t – il déclaré.
Ce forum économique international sur l’Afrique organisé par l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE) en est à sa 20ème édition et reçoit la participation des décideurs politiques africains, des investisseurs, des universitaires, de la Société civile, et des organisations internationales. Ce fut donc l’occasion pour le numéro un de l’Exécutif de partager l’expérience de Madagascar, notamment  les réformes structurelles du système de santé entamées jusqu’ici par la construction d’hôpitaux « manara – penitra » ainsi que la réorganisation des services et fourniture en équipement médical et médicaments dans les Centre de Santé de Base du pays.
Se tourner vers l’avenir
Concernant la situation de l’Afrique, en particulier, le Président Andry Rajoelina a interpellé ses interlocuteurs sur la nécessité de « se tourner vers l’avenir et trouver ensemble des solutions pour permettre aux pays en développement de se relever de la crise notamment à travers un renforcement de l’accès au financement concessionnel pour permettre à ces pays d’avancer plus rapidement dans leurs objectifs de développement ». Et lui d’ajouter que « l’Afrique doit aujourd’hui capitaliser sur les enseignements de cette crise pour accélérer l’industrialisation du continent et considérer l’autonomie alimentaire, énergétique et sanitaire comme une urgence continentale et nationale ».
Le Président Andry Rajoelina se réfère à une déclaration de la Commission économique pour l’Afrique qui souligne que « 94% des fournitures médicales en Afrique sont importées ». Il rappelle ainsi les principaux atouts du continent noir. « Nous sommes dépendants de l’étranger alors qu’avec notre biodiversité et notre jeunesse, nous pouvons avoir les ressources et le savoir-faire nécessaires pour satisfaire largement nos besoins en médicament de premiers soins, tout en respectant nos connaissances traditionnelles », argumente – t – il.
Partage d’expériences
Le Président a aussi fait part de la décision de l’Etat malagasy d’encourager et de soutenir la recherche scientifique malagasy ainsi que les chercheurs. Une décision qui s’est traduite par la mise en place, en octobre 2020, de l’usine pharmaceutique Pharmalagasy dont le premier produit est le CVO+ en gélule, issu de l’artemesia annua et destiné prévenir de nombreuses maladies telles que le coronavirus, le paludisme ou la bilharziose.
Le Chef de l’Etat a également fait part de plusieurs projets comme le projet pôle agricole étalé sur une superficie de 60 000 hectares dans le Sud-Ouest de la Grande île afin d’atteindre l’objectif d’autosuffisance alimentaire, ou encore le projet « One District, One Factory » afin d’industrialiser chaque collectivité décentralisée du pays.
« Aujourd’hui plus que jamais, nous devons faire preuve d’unité Africaine et surtout de patriotisme économique. Soyons des bâtisseurs de l’économie Africaine émergente. Nous devons travailler ensemble, privilégier le dialogue et la concertation », a – t – il conclu comme un appel à l’endroit de ses homologues africains.
La Rédaction

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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