Publié dans Politique

Déclaration du Président sur le coronavirus - Vers un confinement à la formule revisitée ?

Publié le vendredi, 02 avril 2021


L’heure est grave. La hausse du nombre de contaminations au virus de la Covid-19 à Madagascar fait monter les inquiétudes. Les chiffres du mois de mars ont été particulièrement alarmants avec une moyenne de 5 à 10 morts par jour. Le début du mois d’avril n’arrange pas les choses puisque le pays s’approche de plus en plus de la période hivernale. Pour la journée du 1er avril, par exemple, la Grande île a enregistré 272 nouveaux cas de contamination au coronavirus et 11 nouveaux décès. 2224 patients sont en traitement et parmi eux figurent 243 formes graves.
Deux semaines après sa première intervention sur la pandémie pour cette année, le Président Andry Rajoelina s’adressera de nouveau à la Nation malagasy ce jour. Un rendez – vous très attendu car permettra de connaître les nouvelles mesures prises par l’Etat dans la gestion de cette 2ème vague de la pandémie. Bien qu’une grande partie des citoyens appréhendent l’annonce d’un nouveau confinement, les dispositions qui seront annoncées par le Chef de l’Etat pourraient néanmoins prendre cette allure mais avec des nuances par rapport au confinement total de l’année dernière.
Un mal nécessaire
En effet, Madagascar pourrait prendre exemple sur les autres pays de l’Europe qui ont décidé de reconfiner leurs citoyens. Le confinement étant un mal nécessaire pour endiguer la propagation du virus, les retombées catastrophiques sur l’économie et la vie sociale constituent un facteur aggravant dans cette crise sanitaire. Beaucoup de commerçants ont vu leurs lieux de commerce fermés. Outre les grandes enseignes, les petites et moyennes entreprises ont aussi été les grands perdants de cette crise car ont vu leurs activités être en chute libre. Tous ces paramètres devraient donc être pris en compte par le Gouvernement pour accompagner la prise de décision.
Lors son intervention le 20 mars dernier, le Chef de l’Etat a confirmé que Madagascar entre dans la deuxième vague de l’épidémie liée à la Covid-19 avec la présence du variant sud – africain. Le Président avait également enlevé la crainte d’un nouveau confinement chez les Malagasy tout en encourageant au strict respect des gestes barrières : port du masque et respect de la distanciation sociale. Compte tenu de la présence du variant sud – africain, l’Etat a décidé la fermeture des frontières intérieures pour Nosy Be et Mahajanga et ce pour une durée de 15 jours. Antananarivo, désormais devenu le nouveau foyer de l’épidémie pourrait également faire l’objet d’un isolement dans les prochains jours.
La Rédaction

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff