Publié dans Politique

TIM et consorts - Appel à la rébellion en pleine crise sanitaire

Publié le mercredi, 21 avril 2021

Comme il fallait s’y attendre, le parti « Tiako i Madagasikara » et consorts choisissent encore le mauvais moment pour jouer les opportunistes. Alors que le pays plonge encore dans la crise sanitaire liée à l’épidémie de la Covid-19 et plusieurs compatriotes luttent encore contre la mort, Marc Ravalomanana et sa troupe n’ont pas trouvé mieux que de poursuivre leur quête insatiable du pouvoir.

 

Dans une récente déclaration diffusée sur les ondes du « Miara – manonja », ces opposants ont sans la moindre gêne appelé la population à contredire les consignes et mesures sanitaires établies par l’Etat. Sur cette lancée, les Hanitra Razafimanantsoa et consorts vont jusqu’à réclamer l’ouverture des écoles, des églises ainsi que tous les lieux de rassemblement tout en incitant leurs partisans à sortir dans la rue, faire du bruit afin de s’opposer au confinement total prévu le week – end prochain à travers une manifestation demain. Ils estiment que les centres de traitement mis en place par le régime n’ont aucune utilité alors que les familles de patients peinent à trouver des places pour leurs malades qui désirent s’y faire soigner. Bref, un appel direct et ouvert à la rébellion alors que la population est confrontée à la 2ème vague de l’épidémie. Une période d’autant plus compliquée par la présence du variant sud – africain.

Provocation 

Une fois de plus, l’Opposition verse encore dans la provocation. Faut – il rappeler les dernières épisodes de manifestations orchestrées par le camp « Miara – manonja » sous couvert d’excursion puis de compte-rendu parlementaire.  Cette fois – ci, il est clair que la stratégie qui se cache derrière cette démarche est de pousser le régime à commettre une maladresse. Comme d’habitude, les opposants surfent sur la vague en utilisant un sujet à polémique pour créer le chaos. La dernière controverse en date est celle relative à la fermeture des églises et des écoles. Ils instrumentalisent ainsi la frustration des propriétaires d’écoles et de certains fervents chrétiens pratiquants en faisant semblant de défendre leurs arguments. Au final, leur unique intention est pourtant de trouver une brèche pour attaquer le régime. L’on est même tenté de penser que l’Opposition souhaite fortement ou même aurait beaucoup à gagner dans la propagation des contaminations à la Covid-19 pour mieux acculer les tenants du pouvoir.

En tout cas, ces membres de l’Opposition savent pertinemment que le contexte d’Etat d’urgence sanitaire n’est pas le moment propice à ce genre de manifestation. Ils ne doivent donc pas s’étonner s’ils font l’objet de sanctions.

La Rédaction 

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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