Publié dans Politique

Commerce régional - Madagascar à la tête du Cap Business océan Indien

Publié le lundi, 07 juin 2021

Facilitation de la coopération économique régionale par le biais du secteur privé. C'est à travers ce leitmotiv que Noro Andriamamonjiarison compte conduire l'association Cap Business océan Indien vers ses objectifs. La femme d'affaires vient d'être nommée, par ses pairs, à la présidence de cette plateforme réunissant les entrepreneurs et les opérateurs économiques des territoires de la zone du sud-ouest de l'océan Indien, au titre de la Chambre de commerce et d'industrie d'Antananarivo (CCIA).

« Avec cette nomination, c'est Madagascar et son secteur privé qui sont mis à l'honneur. », avance la nouvelle présidente de l'association dont la mission est d'accompagner le développement et la coopération dans tous les domaines de l'activité économique dans les îles du Sud-Ouest de l'océan Indien.

Cette institution regroupe les Chambres de commerce et d'industrie et les organisations professionnelles de six territoires de l'océan Indien dont les Comores, Madagascar, Maurice, Mayotte, La Réunion et les Seychelles dans l'objectif de mutualiser, confronter et combiner les stratégies commerciales. Elle a ainsi pour ambition d'approfondir et d'élargir la coopération économique dans notre région, en renforçant la voix des entreprises à travers le dialogue public-privé et en soutenant les entreprises privées et les organisations auxquelles elles appartiennent.

Connectivité

Pour ce faire, Cap Business océan Indien centralise les informations stratégiques concernant le monde des affaires dans l'océan Indien comme les informations et contacts clés sur l'entrepreneuriat dans les territoires couverts par l'organisation, actualités économiques pertinentes, événements économiques. « Le soutien de Cap Business océan Indien à la résilience des entreprises devra s'inscrire dans les thèmes essentiels pour nos territoires insulaires pour lesquels des actions communes sont déjà en cours, à savoir l'économie circulaire, l'économie bleue ainsi que la connectivité à travers notamment le développement du transport maritime.», explique Noro Andriamamonjiarison.

L'organisme met aussi en réseau les acteurs économiques de l'océan Indien et d'ailleurs à l'instar des annuaires d'entreprises, espaces d'échanges thématique et sectoriel, centralisation d'opportunités d'affaires et de partenariats à travers la plateforme numérique océanindien.biz depuis près de trois ans. Des initiatives de promotion des stratégies économiques qui se perpétuent jusqu'à présent en suivant les contextes et contraintes de la pandémie actuelle. « Les efforts de relance économique post Covid-19 devront également montrer notre capacité à œuvrer ensemble et à mener des actions communes, notamment dans le secteur du tourisme où les opérateurs des « Iles Vanille » devront, plus que jamais, montrer leur solidarité. », argue la nouvelle présidente.

Hary Rakoto

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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