Publié dans Politique

Secteur automobile à Madagascar - Un concessionnaire scandalisé

Publié le mercredi, 23 juin 2021

Un communiqué pleine page d'un concessionnaire de voitures reflète un malaise au sein du secteur automobile à Madagascar. Ce concessionnaire de la marque KIA semble scandalisé par l'action d'un certain revendeur « Rasseta » qui aurait importé et mis en vente des véhicules neufs dont apparemment il n'a aucunement le droit et l'autorisation.

Ainsi le concessionnaire de la marque KIA précise que ces voitures vendues par ce « Rasseta » ne sont pas homologuées pour la vente et l'utilisation normale à Madagascar. Pire, KIA Motors, qui est le représentant de la marque dans la Grande île, avertit toutes personnes tentées de se procurer de ces véhicules incriminés qu'ils ne sont couverts d'aucune garantie. Au risque et péril des acquéreurs en somme dans la mesure où ces voitures importées aux Emirats Arabes Unis par ce « Rasseta » ne feront l'objet d'aucun suivi technique, par l'unique concessionnaire agréé certainement.

Par ailleurs, le fait de mettre en exergue le prix d'importation de ces véhicules dans le communiqué entraîne d'autres questions auprès des observateurs. Le communicant émet-il un doute sur la valeur déclarée ou la qualité réelle de ces voitures, soit neuves ou usées.

Quoi qu'il en soit, ce communiqué constitue une preuve flagrante qu'une pratique pas très catholique mine le secteur automobile à Madagascar. Il est certain que le Groupement des concessionnaires automobiles de Madagascar (GCAM) jettera un coup d'œil dans cette affaire naissante et apportera son arbitrage. Et ce en plus, de l'issue des enquêtes demandées par le concessionnaire victime auprès des instances judiciaires et administratives compétentes.

A quelques mois du Salon de l'Automobile, le GCAM a ainsi intérêt à donner un coup de balai dans le milieu pour que tout soit reluisant le jour « J »

La Rédaction

Fil infos

  • Administration public - Six Chefs de Région "par intérim" nommés 
  • Haute Cour Constitutionnelle - Des soi-disant démissions contestées
  • Gouvernement de la Refondation - Distribution de vivres dans le Grand Sud en fin de semaine dernière
  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff