Publié dans Politique

Secteur automobile à Madagascar - Un concessionnaire scandalisé

Publié le mercredi, 23 juin 2021

Un communiqué pleine page d'un concessionnaire de voitures reflète un malaise au sein du secteur automobile à Madagascar. Ce concessionnaire de la marque KIA semble scandalisé par l'action d'un certain revendeur « Rasseta » qui aurait importé et mis en vente des véhicules neufs dont apparemment il n'a aucunement le droit et l'autorisation.

Ainsi le concessionnaire de la marque KIA précise que ces voitures vendues par ce « Rasseta » ne sont pas homologuées pour la vente et l'utilisation normale à Madagascar. Pire, KIA Motors, qui est le représentant de la marque dans la Grande île, avertit toutes personnes tentées de se procurer de ces véhicules incriminés qu'ils ne sont couverts d'aucune garantie. Au risque et péril des acquéreurs en somme dans la mesure où ces voitures importées aux Emirats Arabes Unis par ce « Rasseta » ne feront l'objet d'aucun suivi technique, par l'unique concessionnaire agréé certainement.

Par ailleurs, le fait de mettre en exergue le prix d'importation de ces véhicules dans le communiqué entraîne d'autres questions auprès des observateurs. Le communicant émet-il un doute sur la valeur déclarée ou la qualité réelle de ces voitures, soit neuves ou usées.

Quoi qu'il en soit, ce communiqué constitue une preuve flagrante qu'une pratique pas très catholique mine le secteur automobile à Madagascar. Il est certain que le Groupement des concessionnaires automobiles de Madagascar (GCAM) jettera un coup d'œil dans cette affaire naissante et apportera son arbitrage. Et ce en plus, de l'issue des enquêtes demandées par le concessionnaire victime auprès des instances judiciaires et administratives compétentes.

A quelques mois du Salon de l'Automobile, le GCAM a ainsi intérêt à donner un coup de balai dans le milieu pour que tout soit reluisant le jour « J »

La Rédaction

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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