Publié dans Politique

Ministre Lalatiana Andriatongarivo - « Un remaniement est plus probable qu’un changement du Gouvernement »

Publié le vendredi, 16 juillet 2021


Si au début de l’année, la question de changement ou d’un remaniement du Gouvernement a été écartée d’un revers de main par les responsables au sein de la Présidence, le sujet revient avec insistance au cœur des discussions depuis ces dernières semaines.
Au cours de l’émission hebdomadaire « Tsy ho tompon-trano mihono » sur les chaînes publiques, la ministre Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo s’est exprimée sur le sujet et a estimé qu’un remaniement était plus probable qu’un changement du Gouvernement. « Le Président est le seul décideur. Cependant, de mon point de vue personnel, je ne pense pas que la décision ira jusqu’à un changement de Gouvernement, car la relation de confiance entre le Président de la République et le Premier ministre reste encore présente. C’est mon ressenti personnel par rapport aux relations entre les deux têtes pensantes de l’Exécutif », indique celle qui est porte-parole du Gouvernement. « Cela ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de changement de Gouvernement. La décision appartient exclusivement au Président de la République », a-t-elle martelé. 
Evaluations
Si elle ne confirme ni n’infirme l’éventualité d’un changement du Gouvernement ou d’un remaniement, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo informe en tout cas que les ministres ont subi leur évaluation, après le sursis accordé par le Président de la République depuis le début de l’année. La porte-parole du Gouvernement ne précise cependant pas quand est-ce que l’évaluation a eu lieu. L’éventualité d’un départ de certains ministres n’est pas à exclure. En tout cas, à entendre la ministre, la décision d’un remaniement ou non dépendrait donc actuellement du Chef de l’Etat.
« Au moment qu’il jugera opportun, le Président de la République, qui est en possession des résultats des évaluations, prendra la décision qu’il juge nécessaire. Il avisera selon que les résultats d’un tel ou d’un tel autre sont satisfaisants. Il décidera qui doit être remplacé ou pas », souligne-t-elle. « La question de l’opportunité ou le nom des ministres qui seront retenus ou non, sont des questions auxquelles réfléchit sûrement le Président », estime la ministre. Outre les évaluations, elle estime également que la décision pourrait également être basée sur la capacité des ministres à réaliser les programmes prioritaires fixés par le Chef de l’Etat.

La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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