Publié dans Politique

« Accord politique » - L’Opposition radote

Publié le dimanche, 18 juillet 2021


Absent de la scène politique pendant de longs mois, le groupe du Panorama, dans une déclaration, suggère « un accord politique » sorti de nulle part. « Le groupe du Panorama n’intègrera le Gouvernement actuel que dans le cadre d’un accord politique », soutient la plateforme dans l’une de ses résolutions inscrites dans une déclaration faite à l’issue de sa réunion à Andraharo en fin de semaine dernière qui a circulé sur les réseaux sociaux.
Des propos en tout cas qui ont fait rire sous cape bon nombre d’observateurs de la vie politique nationale. Beaucoup s’accordent à déduire qu’une telle « offre » est totalement « démente » de la part des Olivier Rakotovazaha, Rivo Rakotovao et consorts, et participe uniquement à faire parler d’eux plus qu’autre chose, car la demande n’a que très peu de chances d’aboutir. Le « Vondrona » Panorama, ne fait que radoter, estiment les analystes.
Les meneurs de cette plateforme suggèrent la tenue d’un accord politique, l’on se demande sur quelle base ? Cette plateforme regroupant les déchus du pouvoir et les déçus de leurs propres prestations lors des derniers scrutins pensent visiblement que la situation politique actuelle nécessite un accord politique. Un accord qui, à lire la déclaration du groupe du Panorama, débouchera nécessairement sur la mise en place d’un Gouvernement d’union nationale ou d’un Gouvernement de consensus qui permettra à ces ex-barons au pouvoir, membres influents du HVM et d’autres groupuscules de partis, de figurer dans la liste d’une équipe gouvernementale.
Pour beaucoup en tout cas, rien ne justifierait à l’heure actuelle un « accord politique ». Le régime en place est dirigé par un Président élu démocratiquement par le peuple. Le Chef de l’Etat n’a pas été porté au pouvoir par un mouvement populaire comme ce fut le cas sous la Transition où la Communauté internationale a forcé les protagonistes de la crise à mettre en place un « Fiaraha-mitantana ». Bénéficiant de l’onction populaire, l’Exécutif actuel est solidement arrimé au pouvoir.
En tout cas, il est intéressant de noter que cette plateforme est sortie du bois après un long moment de silence, dans un contexte où les bruits d’une éventualité de changement ou de remaniement du Gouvernement se font de plus en plus pressants. Il arrive également quelques jours après l’annonce que Madagascar a enregistré un record d’engagement grâce à l’Association internationale de développement (IDA). Une coïncidence ?
La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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