Publié dans Politique

Insécurité à Andavamamba - Un journaliste et un taximan agressés violemment

Publié le jeudi, 26 août 2021

Vers 4h du matin hier, la portion de rue en pavé, allant d’Andavamamba à Anosipatrana, a été le théâtre d’une attaque sanglante de bandits. Quatre individus équipés d’arme à feu, l’ont perpétrée. Les cibles : un reporter photographe de l’Express de Madagascar ainsi que le chauffeur de taxi qui l’avait accompagné. Ces derniers ont été tous blessés, assez gravement.

Si le journaliste l’est notamment au niveau du crâne, le second ne l’est pas moins aussi. Pire, ils ont été également dévalisés : le premier de son sac dans lequel se trouvent son appareil photographique et son ordinateur, mais nous allons encore y revenir.

Revenons d’abord dans les faits. Le journaliste allait partir en mission à Antsirabe. Mais en cours de chemin, il a dû encore récupérer son confrère de Dream’in dans le même taxi. Ce qui explique donc l’attente des premiers à l’intérieur du véhicule stationné sur le côté de la chaussée, le temps que le reporter de Dream’in ne s’amène finalement. Mais à peine cinq minutes qu’ils l’ont attendu, voilà que les quatre bandits ont soudainement surgi on ne savait d’où.

Sans autre forme de procès, les assaillants ont attaqué, d’abord le taximan, lui assenant un coup de crosse de revolver sur le crâne. Pire, le malheureux était dépossédé de son téléphone portable, enfin contraint de quitter son poste de conduite.

Comme par chance pour le journaliste, la portière qui se trouve de son côté a refusé de s’ouvrir. Malgré cet obstacle, les agresseurs ont toutefois trouvé encore le moyen de s’en prendre au photographe à son tour, en montant dans la voiture, soit par la portière arrière, et celle côté conducteur. Les bandits ont tenté d’arracher son collier plaqué argent tout en faisant main basse sur le sac contenant ses affaires, comme nous l’avons d’ailleurs rapporté plus haut. Non contents du résultat, les malfrats l’ont également battu à l’aide de la crosse du fusil, en visant un point situé à sa tempe droite.

Mais ils s’étaient vraiment acharnés sur notre confrère d’Express en tentant cette fois-ci de lui arracher simplement de ses doigts, ses deux bagues dont un chevalier, tous plaqués or. A un moment, ils ont même essayé de trancher un doigt de la victime, histoire de parvenir rapidement à leur funeste objectif. Finalement, au bout de quelques minutes, une véritable éternité pour les victimes, les voyous qui ont opéré à visages découverts, ont décampé. Ils s’engouffraient dans une ruelle où on a perdu leurs traces, depuis. Actuellement, le poste de police d’Ilanivato auprès duquel les victimes ont déposé leur plainte, a démarré une enquête. Affaire à suivre.

Franck R.

Fil infos

  • Protection des personnes atteintes d’albinisme - Les députés adoptent un nouveau texte 
  • Autoroute Antananarivo-Toamasina - Une série de rencontres pour anticiper sur les contestations                                                                      
  • Pêche illégale - Un bateau sri-lankais intercepté avec 12 tonnes de requins frais
  • Ile de Nosy Be - Un ex- député accapare plus d’un millier d’hectares de terrains
  • Sommet sur l’Océan à Nice - Madagascar en première ligne pour défendre les intérêts de l’Indianocéanie
  • Route Antananarivo-Toamasina - Renforcement des ouvrages vulnérables
  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Akamasoa, un modèle !
    Père Pedro frappe. Akamasoa impressionne. Et les pensionnaires, des anciens sans-abri, jubilent ! En proie à une admiration parfois même à un étonnement sincère, l’opinion publique reconnait à travers Akamasoa une œuvre pouvant servir d’exemple voire de modèle. Akamasoa est une association humanitaire œuvrant à Madagasikara. Fondée par Père Pedro Opeka en 1989, Akamasoa (bons amis) vise à aider les plus pauvres, des sans-abri et à leur redonner le sens de la dignité humaine. De leur situation de misère, sans travail fixe rémunéré et sans habitation et mal nourri, Akamasoa leur offre un minimum de décence.

A bout portant

AutoDiff