Publié dans Politique

Acte de banditisme à Tsiazotafo - La propriétaire d’un magasin délestée d’1 million Ar

Publié le mercredi, 22 septembre 2021


Aucune détonation, ni crépitement d’une arme entendu ! Pourtant, l’usage de la violence envers la victime, une Chinoise, a bel et bien existé ! C’est ce qu’on peut résumer de cet assaut de bandits survenu vers 10h30 dans le quartier de Tsiazotafo, hier.  Il a visé le Kaixin, ce magasin spécialisé dans la vente de matériel de sonorisation de ce quartier. Quatre individus armés de couteaux l’avaient perpétré, selon une source policière. Ils ont voulu s’acharner sur W.Y, la propriétaire de cette boutique, blessée sur sa main droite.
A entendre la Police, les assaillants l’avaient brutalisée afin qu’ils puissent s’emparer de la somme de 1,2 million d’ariary qu’elle avait en sa possession. « Après s’être pris aux employés en les menaçant avec leurs couteaux, les bandits ont emmené la dame à l’étage. Mais elle a pu filer entre les mains des malfrats en s’enfuyant et s’enfermer dans une chambre où elle a pu donner l’alerte », explique cette source.
Feignant de se comporter comme des clients ordinaires désireux de faire l’acquisition de matériel, ils étaient arrivés dans le magasin vers 10h30, non ensemble, mais plutôt par petits groupes de deux personnes. Deux d’entre eux se sont présentés à l’endroit sous prétexte de vouloir tester la performance d’un ampli. Cinq minutes à peine après cela, les deux autres suspects arrivent à leur tour, feignant également de demander un ampli. Pendant que le volume du son augmente, les quatre larrons menacent les trois vendeurs avec des objets tranchants avant que les premiers ne s’en prennent à la propriétaire.
Un constat également.  Les assaillants étaient les seuls à se trouver à l’endroit, hormis bien sûr les employés et leur employeur. De plus, la boutique qui ne fonctionne qu’à moitié les a bien arrangés. D’après un employé, la boutique a dû fermer depuis quelques mois à cause de la pandémie de Covid-19. Mais cette situation n’empêche pas la maison de réaliser des ventes privées, du moins à l’intention des habitués.
Franck R.

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Editorial

  • Déficit de confiance
    Les investisseurs boudent. Apparemment, ils hésitent mille fois et réfléchissent soixante-sept fois avant de débarquer sur la Grande île pour placer sinon fructifier leurs précieux capitaux. La directrice générale de l’Economic development board of Madagasikara (EDBM), Josielle Rafidy, devait avouer récemment et publiquement que les investisseurs, du moins les vrais et potentiellement importants, tardent à venir au pays. L’EDBM est l’agence nationale chargée de promouvoir les investissements à Madagasikara. De ce fait, l’EDBM a pour objectif de renforcer la compétitivité du secteur privé, d’accroître l’investissement privé et étranger direct et d’accompagner les investisseurs. A ce titre, l’EDBM propose des services qui pourraient être utiles aux investisseurs tels que des conseillers spécialisés et un guichet unique dans l’objectif précis de faciliter l’implantation et l’expansion des entreprises. En somme, tout y est pour accueillir, comme il se doit, les investisseurs ayant choisi la Grande île pour placer et pour fructifier leur argent.…

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