Publié dans Politique

Restitution des îles Eparses - Le ministre Patrick Rajoelina mobilise ses pairs africains

Publié le jeudi, 14 octobre 2021


Le ministre malagasy des Affaires étrangères, Patrick Rajoelina, profite chaque opportunité de la scène internationale pour mettre sur le tapis le sujet des îles Eparses. Ces îles revendiquées à la France par Madagascar constituent un lot de nuages qui assombrit la relation entre les deux pays. Les deux Présidents de la République, Andry Rajoelina et Emmanuel Macron ont touché mot de la question lors de leurs dernières rencontres. A la tribune des Nations Unies, le numéro un malagasy a de nouveau évoqué le sujet et a demandé à l’ONU de prendre ses responsabilités. En dépit des deux résolutions prises par l’ONU, rien ne semble bouger en effet.
Suite à ce discours du Président de la République malagasy, le ministre des Affaires étrangères prend le relais dans le but d’avoir un large soutien. C’est dans ce sens que durant son voyage en Italie dans le cadre du sommet Italie –Afrique Business Week de la semaine dernière, Patrick Rajoelina a tenu à rencontrer ses homologues du continent africain pour les convaincre à soutenir la restitution des îles Eparses aux Malagasy. « Les nombreux échanges avec mes homologues africains ont été utiles pour réaffirmer notre souhait de faire aboutir ces démarches dans le cadre de la commission mixte franco-malagasy », a expliqué le numéro un de la diplomatie malagasy durant le point de presse tenu hier à Anosy.
 C’était également l’occassion pour lui de présenter le bilan de son séjour en Italie. Des rencontres avec des personnalités du système des Nations Unies étaient au programme du ministre malagasy. Ainsi, il a pu discuter avec les directeurs généraux de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et du Fonds international de développement agricole (FIDA). Deux entités qualifiées de « partenaires essentiels » pour le Grand Sud « de leurs soutiens » au Gouvernement malagasy.
La diplomatie économique exigée par le Président de la République a été respectée par le ministre des Affaires étrangères. D’où ses échanges avec des dirigeants ou représentants d’entreprises italiennes dans les secteurs dits prioritaires et d’avenir pour Madagascar à savoir l’agriculture, l’agro business, le tourisme…
Comme tous les Malagasy qui se respectent, Patrick Rajoelina a rencontré au cours de cette mission en Italie la diaspora locale dont les membres, note le ministre, sont nos meilleurs ambassadeurs. Des Malagasy d’Andafy rassurés par Patrick Rajoelina quant à leur participation aux prochaines élections présidentielles à travers leur droit de vote.
La Rédaction


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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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