Publié dans Politique

Emission « Demokr’Ankizy » - Le Président décrypte la politique de l’Etat aux enfants

Publié le dimanche, 21 novembre 2021


Le rendez – vous qu’il ne fallait pas manquer pour tous les enfants malagasy. Pour la 3ème fois successive, le Président Andry Rajoelina a donné la parole aux enfants à travers l’émission « Demokr’Ankizy » initiée par l’UNICEF dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de l'enfance. Le numéro un de l’Exécutif a échangé avec une cinquantaine d’enfants issus des quatre coins de l’île au cours de l’émission tournée dans l’enceinte du Palais présidentiel d’Iavoloha et diffusée hier sur la chaîne nationale.  Ce fut l’occasion pour ces enfants d’aborder avec le Chef de l’Etat différents sujets liés aux droits des enfants, à l’éducation, l’environnement, la santé, entre autres. Le numéro un de l’Exécutif a, ainsi, écouté, répondu aux questions des enfants et décrypté les différents projets mis en œuvre dans ces différents domaines conformément à la politique de l’Etat.
La question concernant les cantines scolaires ont particulièrement titillé la curiosité des enfants qui ont fait preuve d’audace et de sérieux. Le Président d’expliquer que le régime a fourni des efforts conséquents pour augmenter le nombre de cantines scolaires dans le pays. Ainsi, leur effectif est passé de 100 000 en 2019, à 500 000 en 2021, soit 5 fois plus en l’espace de deux ans. Un projet dans lequel l’Etat s’investit de façon considérable en y allouant un budget de 18 milliards d’ariary. Aujourd’hui, 17 Régions réparties dans 41 Districts bénéficient de cantines scolaires.
Une éducation à la tolérance et au patriotisme
L’Education était également un des sujets qui tiennent à cœur les enfants. A ce sujet, le Président d’évoquer le programme d’éducation inclusive dans lequel l’Etat porte une attention particulière sur les enfants handicapés. « Les EPP manara – penitra que nous avons mises en place sont toutes équipées de manière à faciliter la mobilité pour les enfants en situation de handicap », affirme le Président.
L’homme fort du pays a souligné qu’il faut lutter à tout prix contre la discrimination et ce, par le biais de l’éducation dès le plus jeune âge. Par conséquent, il a déclaré l’intégration dans le programme scolaire des valeurs comme la tolérance, le patriotisme, etc. Sur un tout autre sujet concernant enfants et les nouvelles technologies, le locataire d’Iavoloha a plaidé pour un usage limité des réseaux sociaux pour les enfants avec l’assistance parentale.
La famine qui frappe la population dans le Sud n’a pas manqué d’être soulevée par les jeunes participants à l’émission « Demokr’Ankizy ». Le Président a ainsi attiré leur attention sur l’importance d’être reconnaissant par rapport à tout ce qu’on dispose au quotidien, avant d’exposer les différents programmes mis en place par l’Etat pour lutter efficacement contre le « Kere ». Ces enfants ont pu aussi montrer leur talent devant le Président de la République.
Sandra R.

Fil infos

  • Malagasy aux Seychelles - Camille Vital appelle à l’unité de la diaspora
  • Ambohimalaza - Les analyses en France confirment l’empoisonnement
  • Déstabilisation à la JIRAMA - Une minorité tire les ficelles 
  • Service foncier - L’obtention du certificat de situation juridique presque instantanée
  • Huile impropre à la consommation - La traçabilité de "Roots" confirmée
  • Actu-brèves
  • Conseil des ministres décentralisé - Cap sur l’île Sainte-Marie
  • Stade Barea - Homologation, aux calendes grecques
  • ACTU-BREVES
  • Coliseum de Fianarantsoa - Un projet présidentiel devenu réalité  
Pub droite 1

Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

A bout portant

AutoDiff