Publié dans Politique

Entrepreneuriat - Le Président Rajoelina partage ses secrets pour réussir

Publié le vendredi, 26 novembre 2021

Après les enfants en fin de semaine dernière, le Président de la République a discuté avec les jeunes à Alarobia, hier. Et ce, à l'occasion d'un « talk » inséré dans le cadre de la Journée d'échange des jeunes et des entrepreneurs à Madagascar qui s'est déroulé à Alarobia. Cette journée s'inscrit dans l'adhésion de Madagascar à l'initiative régionale Youthconnekt Afrique, soutenue par Fihariana, programme national d'entrepreneuriat, le ministère de la Jeunesse et des Sports, le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD), Catholic Relief Service. 

A l'occasion de son « talk », le Chef de l'Etat Andry Rajoelina a ainsi pu partager son expérience et son parcours, en tant qu'entrepreneur dans le monde de l'événementiel, de l'impression numérique et la communication. Pour réussir, le numéro un de l'Exécutif malgache a insisté sur la nécessité d'être passionné, d'être ambitieux et de surtout avoir foi en soi-même. Il appelle à développer les talents de chacun et indique qu'aucun travail n'est supérieur à un autre. Le plus important est l'expérience que chacun se forgera. 

A l'écoute des jeunes 

La tribune a aussi été l'occasion aux représentants des jeunes des quatre coins de l'île,  d'aborder avec le numéro un du pays leurs préoccupations notamment dans le domaine de l'entrepreneuriat et avancer certaines des solutions qu'ils estiment être envisageables pour les résoudre.  Le locataire d'Iavoloha a ainsi écouté les avis des participants, répondu aux questions des jeunes et avancé certains projets de l'Etat. 

Les participants ont ainsi demandé au Chef de l'Etat ce que le Gouvernement fait pour aider les jeunes. Le Président d'expliquer ainsi les efforts conséquents entrepris par l'Exécutif pour aider à exploiter les capacités des jeunes par l'entrepreneuriat et la création d'emploi. En deux ans et demi, 208 milliards d'ariary soit l'équivalent de 52 millions de dollars, ont ainsi été débloqués par l'Etat pour les jeunes dans le cadre du projet Fihariana. 140 000 emplois ont été créés grâce aux projets financés par ces fonds et plus de 7 000 hectares de nouvelles parcelles de terres ont été cultivées. Parlant toujours d'efforts, le Président rappelle aussi de l'initiative de la création d'un vice-ministère spécialement consacré à la jeunesse. 

Le secteur de la formation professionnelle doit être amélioré assure également le Chef de l'Etat. 

Des offres professionnelles diversifiées 

Il annonce ainsi le projet de construction de grands centres de formation dans les chefs-lieux de province, d'ici l'an prochain.  Des centres de formation professionnelle dans le domaine du câblage, de l'électricité, des arts culinaires, des arts de la couture ou encore de la maçonnerie. Pour l'exemple des couturiers, ces derniers pourraient ainsi confectionner les blouses pour l'Etat. L'Exécutif envisage aussi que les entreprises bénéficiaires de marchés publics dans le domaine des BTP soient obligés d'embaucher des maçons sortants de ces centres de formation professionnelle.

L'objectif de l'Etat est d'absorber le taux de chômage à Madagascar, insiste le Président malgache. 

Chaque année, 60 000 jeunes bacheliers arrivent sur le marché des études supérieures, pour seulement 20 000 places disponibles. Ces étudiants admis en première année, ne seront plus que 5 000, une fois en deuxième année, a déploré le Président. L'accès au marché du travail pour les jeunes diplômés du pays a également été soulevé par les participants au forum. Un problème auquel le numéro un de la Grande île a promis de se pencher.  

Recueillis par Lalaina A.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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