Publié dans Politique

Tenue des militaires lors de la journée des Officiers - Lalatiana Rakotondrazafy A. regrette une polémique futile

Publié le vendredi, 14 janvier 2022


La couleur de la tenue arborée par les militaires et gendarmes lors de la journée des Officiers, de mercredi dernier, a fait l’objet de critiques de la part de certains membres de l’Opposition. Une couleur que ces derniers assimilent à l’orange du parti Tanora Gasy Vonona. « Cette histoire de couleur de tenue ne devrait même pas être sujet d’actualité », s’indigne Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, porte-parole du Gouvernement. Elle était l’invitée de l’émission « Tsy ho tompontrano mihono » diffusée en direct, hier en début d’après-midi, sur les stations audiovisuelles publiques. Elle regrette cet esprit de polémique qui anime certains acteurs de la vie de la Nation. “ L’uniforme des militaires lors du 12 janvier n’est pas l’uniforme militaire traditionnelle. Le choix de la tenue leur revient. Cette année, la couleur choisie n’est même pas l’orange mais une couleur proche de la rouille, un genre de marron orange. Mais même si elle avait été orange, je ne vois pas où se situe le problème »,  s’exaspère celle qui porte également la casquette de ministre de la Communication et de la Culture. Et elle de souligner que chaque année, les militaires arborent une nouvelle tenue, rappelant au passage que ces dernières années, ces tenues ont alterné entre le bleu, le gris ou encore le rouge. La couleur de la tenue peut coïncider avec celles de certains partis politiques, sans qu’il n’y ait forcément des idées politiques derrière estime la ministre, qui cite à titre d’exemple la couleur rouge et blanche arborée lors de la précédente journée des Officiers, une couleur qui correspond aux couleurs de son parti le Freedom. « Pourquoi personne n’a réagi l’an dernier et pourquoi cette année ? Pourquoi lorsque la tenue était bleue, grise ou noire, personne n’a réagi ? », s’offusque-t-elle pointant du doigt une polémique inutile. « Le débat dans le pays ne devrait pas être abaissé à ce niveau », indique par ailleurs la ministre qui estime nécessaire de ne pas perdre de l’énergie dans des débats aussi inutiles pour se focaliser sur des sujets autrement plus importants pour le pays. Reprenant les propos d’un ancien Premier ministre français, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo formule le vœu que pour cette année le niveau du débat soit relevé et que ce débat impacte positivement le pays. Elle souhaite que les acteurs des réseaux sociaux, les communicants, les influenceurs ou les faiseurs d’opinion ne perdent pas leur temps dans des « badbuzz » et des débats « stériles ».
Recueillis par L.A.

 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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