Publié dans Politique

Moramanga - Le sosie de Jerry Marcoss décapité

Publié le lundi, 20 juin 2022

Les atrocités se suivent mais ne se ressemblent pas à Moramanga. Cette fois-ci, c’est la localité d’Antetezamena qui fut le théâtre d’un meurtre accompagné de la décapitation de la victime, dimanche soir dernier. Les assaillants, au nombre de trois, portaient tous une cagoule, selon des témoins sur place. La cible : le sosie du chanteur Jerry Marcoss, et plutôt connu par le sobriquet de ‘kopi kole’ de l’artiste du même nom.

La victime, de son vrai nom, Lovasoa Nirina Rina a été donc attaqué à son propre domicile. Et le malheureux n’était pas seul au moment où les trois tueurs ont fait irruption dans sa maison. La scène atroce de sa décapitation se serait produite sous le regard horrifié et impuissant de sa conjointe, selon une information. Mais la dame est indemne, du moins selon une source d’information de la région. Les bandits se sont contentés de la ligoter pendant qu’ils s’en étaient pris à son mari jusqu’à la mort. Outre le meurtre barbare du concerné, les agresseurs se seraient enfuis avec la somme de 1,2 million ariary appartenant à la victime.

D’ailleurs, les premiers éléments de l’information rapportent que les assassins ont voulu cet argent, amenant donc à croire qu’il s’agissait d’un banal assaut de bandits. Mais là encore, et en attendant la version des enquêteurs de la Police, qui ne se sont pas encore exprimés, différentes sources avancent chacune leurs hypothèses pour essayer de comprendre le véritable mobile de cet assassinat abject. « Récemment, L.N. Rina venait de faire un prêt bancaire auprès d’une agence de microfinance locale », précise une source. Certains observateurs ont alors la conviction comme quoi le port de cagoule par les tueurs, n’était pas fortuit. « Soit, ces individus étaient renseignés sur le prêt que la victime venait de contracter auprès de cette agence, soit ils sont des personnes de sa connaissance », déclare sans ambages une autre source.

Mais dans tout cela, il existe une certitude. La victime aurait envisagé de faire le casting sur la 7e édition de l’émission baptisée justement « kopi kolé » d’une chaîne de télévision privée de la place, évènement prévu se dérouler prochainement dans la Capitale. Mais le destin en a donc décidé autrement. Raison justement pour les responsables de cette chaîne de présenter leurs sincères condoléances à la famille de la victime.

Dire que la plaie occasionnée et laissée par l’autre meurtre de la jeune Sannie (21 ans), au cours de la semaine dernière, ne s’est pas encore cicatrisée que voilà encore celui du Kopi Kole de Jerry Marcoss vient d’endeuiller et attrister la ville de Moramanga.

Franck R.

 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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