Publié dans Politique

Crimes à Kelilalina - Trois enfants tués à coups de hache

Publié le dimanche, 07 août 2022

La localité d’Antsaha, Fokontany d’Andondona , située à 7km du chef-lieu de la Commune rurale de Kelilalina à Ifanadiana, a été le théâtre d’un quadruple meurtre barbare. Ce drame s’était produit en pleine nuit, vers la fin de la semaine dernière. Quatre personnes ont été assassinées sauvagement dont un homme de 65 ans, prénommé René ainsi que trois enfants âgés respectivement de 6 ans, 8 ans et 9 ans.

Les assassins s’étaient acharnés impitoyablement sur les victimes avec des haches, sauf que le chef de famille fut achevé d’une balle. De source médicale à Ifanadiana, il y eut également 5 blessés graves dont une femme l’est au niveau de ses bras et ses mains. Ces derniers avaient été transférés au CHU/Fianarantsoa. Trois ont été hospitalisés pour fracture ouverte, traumatisme crânien ou autres lésions.  

Sitôt informés vers minuit par le maire de Kelilalina, les éléments du poste fixe de la Gendarmerie locale se sont déplacés sur place au côté des quartiers mobiles du village. Une fois arrivés sur les lieux, ils ont constaté que trois cases d'habitation étaient en feu. Les investigations sont en cours pour déterminer la cause de cette affaire. Les premières conclusions, suite aux investigations sur terrain, laissent penser qu’il pourrait s’agir d’un règlement de compte faisant s’entredéchirer les membres d’une famille. En effet, le sexagénaire prénommé René serait parmi ceux que les membres du fokonolona soupçonnent d’avoir commandité le meurtre survenu dans le Fokontany d’Anjaka.

Actuellement, des compagnies et autres groupements de Gendarmerie dans la Région, tentent d’apporter la lumière sur cette affaire. Tel est le cas de la compagnie de Ranomafana, qui serait déjà sur place pour coordonner la recherche des malfrats. Cependant, et avec des informations tirées au compte-gouttes, toutes les unités, indirectement ou principalement concernées semblaient se renvoyer la balle, se contentant chacune pour affirmer qu’elles n’ont pas été désignées pour diligenter une enquête, encore moins révéler quoi que ce soit. Cette difficulté pour accéder à une investigation plus poussée fait qu’il était encore impossible de confirmer la véracité des versions avancées par d’autres sources. L’une a avancé que ces atrocités seraient le fait de bandits armés venus sur les lieux pour attaquer cette famille de planteurs et d’opérateurs de la filière vanille locale. Et que le chef de famille aurait voulu s’opposer par la force aux assaillants. D’où ce bain de sang. Une autre encore a allégué que ce quadruple meurtre crapuleux aurait un relent de litige foncier. L’enquête suit son cours.

F.R.

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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