Publié dans Politique

Projet « cuisson propre et reboisement » - Andry Rajoelina et Abdulhamid Alkhaifa sur la même longueur d’onde

Publié le jeudi, 11 août 2022


La première journée de la délégation malagasy à Vienne (Autriche) s’est terminée par la rencontre au sommet entre le Président de la République de Madagascar Andry Rajoelina et le directeur général de l’OPEC Fund, Dr Abdulhamid Alkhaifa. L’entrevue de ces deux personnalités s’est déroulée au siège de ce fonds de l’OPEP pour le développement international.
Le Président Andry Rajoelina a brossé à son vis-à-vis les trois points de la stratégie de l’Etat malagasy pour la transition énergétique à savoir diminuer la production thermique pour l’énergie renouvelable, réduire l’utilisation du bois de chauffe afin de protéger les 500 000 ha de forêts  et la vulgarisation de kit solaire afin de réduire les dépenses de l’Etat en subventionnant le prix du pétrole lampant. A cet effet, 3 millions de ménages malagasy devront bénéficier à la fin de cette année ou au début de l’année prochaine des kits solaires. Un projet ambitieux qui s’aligne à la vision de l’OPEC Fund qui prône la cuisson propre et le reboisement.  Avec cette vision du Président de la République et ses 80% des forêts primaires détruites, Madagascar a été d’ailleurs retenu parmi les 4 pays au monde que l’OPEC Fund envisage de collaborer.  La rencontre des deux personnalités s’annonce ainsi comme le coup d’envoi de cette collaboration pour que Madagascar retrouve son lustre d’antan.  L’OPEC Fund qui a entendu l’appel et l’engagement du Président Rajoelina à la COP 26 à Glasgow se dit prêt à se lancer dans ce vaste chantier initié par l’Etat malagasy. Le Président malagasy a d’ailleurs lancé une invitation officielle au directeur général de l’OPEC Fund à venir à Madagascar pour regarder les secteurs d’activités dans lesquels les deux parties peuvent travailler ensemble.
Avant cette rencontre entre le Président Rajoelina et le Dr Abdulhamid Alkhaifa, une réunion de travail a eu lieu toujours au même endroit entre des membres de la délégation malagasy conduite par la directrice du cabinet de la Présidence, Baomiavotse Vahinala Raharinirina, d’un côté et Fuad Albassam, assistant du directeur général de l’OPEC Fund de l’autre. Une réunion à laquelle sont intervenus les experts internationaux des organismes du système des Nations unies ainsi que des responsables malagasy.
La rédaction


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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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