Publié dans Politique

Circulation dans la Capitale - 16 cas d’accidents mortels en un mois

Publié le mardi, 16 août 2022

Le mois de juillet dernier semble être particulièrement sanglant dans la Capitale, du moins en ce qui concerne les accidents de la circulation. Une récente statistique de la Brigade des accidents ou BAC de Tsaralalàna mentionne 85 cas durant cette période. Les accidents mortels ont fait 16 victimes. Là, ce sont les particuliers qui ont fait le plus de morts. Car six décès enregistrés étaient le fait de voitures particulières. Viennent ensuite les motos, qui ont fait 5 morts, les cycles avec 5 décès, un pour les taxis-be, enfin un pour les taxis-brousse.

Mais cette série d’accidents a également et surtout fait des blessés. Durant le mois de juillet dernier, ces accidents dits corporels ont fait 54 victimes. Comme avec le cas précédent, ce sont les motos qui ont fait parler d’elles avec 22 victimes, les voitures particulières avec 21 blessés, les taxis-be , 5 blessés, les taxis-ville avec 4 blessés, un à cause de vélo, enfin un à cause de voiture administrative.

Pour l’un ou l’autre cas, mortel ou corporel, les voies rapides dont celle de Tsarasaotra-Ivato ou encore la nouvelle rocade détiennent la triste palme. Dans la plupart des cas, les accidents les plus spectaculaires s’y étaient produits sur ces axes de la périphérie de la Capitale. Embardée, collision et autres sauts sur les plans d’eau qui bordent la voie étaient fréquemment au menu. Mais à Ambohimahitsy, l’image de cette femme qui était broyée par la roue d’un poids lourd hante encore les esprits, pour ce drame survenu le 31 juillet dernier. 

Par contre, on a enregistré 13 cas d’accidents dits matériels durant le mois précédent. Pas plus tard qu’hier, vers la fin de l’après-midi, trois voitures légères sont entrées en collision à Ampefiloha. Les dégâts sont importants. Une berline Peugeot 205 y était prise en sandwich entre une Starex et une Suv Dacia.

Quant aux causes, les défaillances techniques et autres problèmes mécaniques des véhicules étaient le plus souvent évoqués. Mais le non- respect par les piétons du code de la circulation était également en grande partie responsable : beaucoup d’entre eux ont traversé la voie en dehors d’un passage protégé. Enfin, il y avait aussi des cas de conduite en état d’ébriété, soit 12 cas. 

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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