Publié dans Politique

Tentative d’exportation de 17kg d’or - Le boss court toujours !

Publié le jeudi, 08 septembre 2022

Il y a une quinzaine de jours, une tentative d’exportation de lingots d’or de 17kg a été démasquée par les agents de la sûreté aéroportuaire d’Ivato. Et pourtant, la recherche du principal suspect comme étant le propriétaire des marchandises s’avère toujours infructueuse. Il s’agit d’un dénommé Mohammad Naime Ibrahim qui devrait prendre l’avion à destination de Paris dans la soirée de la découverte du pot aux roses.

Mais celui-ci, bien qu’inscrit sur la liste des passagers, ne s’est pas pointé à l’embarquement étant donné qu’il a déjà eu vent que l’affaire a foiré et que deux de ses « employés » en l’occurrence passeurs sont tous arrêtés. L’avis de recherche, lancé à l’endroit de Mohammad Naime Ibrahim n’a jusqu’à ce jour eu l’effet escompté. L’individu est-il parvenu à franchir les frontières nationales par d’autres moyens ou se terre –t-il quelque part sur le territoire ? Des questions sans réponses, sauf peut-être les enquêteurs qui certainement possèdent des indices fournis par le cousin du suspect. Une des quatre personnes placées à la maison de force de Tsiafahy après leur déferrement devant le Parquet n’est autre qu’un proche de Mohammad Naime Ibrahim. C’est lui qui a raccompagné ce dernier à Ivato à son départ raté et l’a ramené ensuite en ville. Le dernier à l’avoir vu « vivant » avant sa « disparition… dans la nature », ce proche détient sûrement des renseignements susceptibles de tracer le fugitif. 

Espérons que les Forces de l’ordre parviennent à capturer Mohammad Naide Ibrahim avant qu’il ne soit trop tard. Tout le monde se rappelle en effet du tour de magie réalisé par un trafiquant d’or recherché pendant des mois suite à l’affaire des 73 kg d’or saisis en Afrique du Sud. Il s’est terré avant de refaire surface aux Comores où il a été arrêté avec des lingots d’or de 49 kg à destination de Dubaï. Et pire pour la partie malagasy, il aurait, selon les autorités judiciaires comoriennes, effectué au moins une dizaine de va- et -vient entre Madagascar et Comores avant son arrestation…

 La rédaction

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Editorial

  • Consultation boudée
    La société civile, et les formations politiques, partenaires sociaux boudent l’appel pour consultation de la CENI. Dans la perspective d’une échéance électorale, il est d’usage pour la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de convier les partenaires sociaux à une consultation en vue d’échafauder ensemble ou d’améliorer les textes de la loi électorale. Un geste louable et encourageant de cette institution citoyenne d’impliquer les entités de la société civile et formations politiques dans la révision ou le recadrage des textes en vigueur. En effet, il faudra voir ensemble le pourtour des textes en jeu. S’il y a des améliorations à apporter, c’est le moment de le faire. Evidemment, l’objectif étant d’anticiper les solutions à d’éventuels litiges ou différends au moment ou après le scrutin. La CENI voulait prendre en amont les mesures nécessaires pour prévenir les problèmes. A Madagasikara, valable dans presque tous les pays d’Afrique, les élections restent toujours une…

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