Elle s’impose d’ailleurs, malgré elle, comme l'une des figures emblématiques du régime au grand malheur de l’Opposition. Cette dernière, à court d’arguments, est tombée bien bas en s’attaquant au physique de la ministre. Un fait devenu malheureusement l'apanage des femmes qui osent s’aventurer en politique à Madagascar. Aimée ou détestée, critiquée sans relâche voire moquée par les détracteurs du régime sur les réseaux sociaux, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo a su démontrer qu’en politique, le travail peut faire taire toutes les mauvaises langues.
Il faut dire qu’en termes de réalisations, elle bat tous les records et n’a rien à envier à ses prédécesseurs. Aucun jour ne passe sans qu’on entende parler d’un événement ou d’une inauguration effectuée par son ministère. Maisons de la Communication et de la Culture dans les régions, remise de distinctions honorifiques pour les artistes, réhabilitations de nombreux patrimoines culturels, organisations d’événements mettant à l’honneur les professionnels des médias ou encore ceux du milieu culturel et artistique, etc. La liste est longue. Sans oublier la fameuse journée « Tagnamaro », une initiative louable visant à fédérer les compatriotes autour d’une même cause citoyenne. Outre ces multiples réalisations, la MCC n’hésite pas à se mettre sur le devant de la scène pour défendre le régime d’Andry Rajoelina. A travers son émission, « Tsy ho tompon-trano mihono », elle écarte toutes les zones d’ombre et explique les décisions de l’Exécutif qui peuvent prêter à polémique, en sa qualité de porte – parole du Gouvernement. Une audace lui valant également des critiques à profusion qui ne sont par pour décourager la présidente fondatrice du parti « Freedom ».
Au-delà de toutes dimensions politiques, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo devrait être un modèle pour toutes les femmes en politique par son travail, son acharnement et sa persévérance. Une vraie Dame de fer au mental d’acier !
Sandra R.