Publié dans Politique

Foulpointe - Noyade tragique du DGA de la BNI Madagascar

Publié le lundi, 02 janvier 2023

La BNI Madagascar a accueilli le Nouvel An avec une triste nouvelle. En effet, son directeur général adjoint, Denis Bareau (68 ans), a trouvé la mort d’une façon tragique en milieu de la journée, le 1er janvier 2023, sur une plage de Foulpointe, District de Toamasina II. Il a profité de ses journées de vacances pour se baigner sur cette zone littorale de l’Est du pays. Mais c’était malheureusement donc la mort qui l’y attendait à cause d’une noyade. Des bribes d’information glanées auprès d’une source ont avancé que le drame se serait produit sous le regard impuissant et désemparé de la conjointe de la victime, une Malagasy, sans plus de précision.

C’étaient des membres du Fokonolona qui auraient repêché le corps de la victime, quelques moments après le drame. Les circonstances exactes  n’ont pas été encore élucidées, l’enquête n’étant encore qu’à ses débuts. Mais une chose est sûre, le banquier français se serait baigné dans une zone là où la mer est particulièrement houleuse. « Le secteur où la victime s’est noyée est plutôt réputé dangereux. Les natifs de la région le savent bien », commente une source auprès de la Gendarmerie.

Sitôt après que la dépouille du DGA de la BNI Madagascar fut retirée des eaux, les autorités locales s’occupaient déjà des formalités nécessaires en vue du rapatriement du corps. Dans la soirée même du 1er janvier dernier, le  a atterri dans la Capitale, attendant son rapatriement en France.  Cette triste nouvelle a attristé l’ensemble du personnel de la BNI Madagascar, les proches, amis et collaborateurs, mais aussi les personnes de connaissance de la victime. Sitôt informée, la Bni Madagascar a sorti un communiqué dans lequel le groupe a annoncé le décès en qualifiant de « tragique » cet évènement.

Denis Bareau a occupé le poste de DGA de la banque de détail de la BNI Madagascar depuis Juin 2014. Il a également contribué à la vulgarisation des systèmes de bancassurances et a conclu différents partenariats rentables avec différents acteurs de la vie économique à Madagascar. D.Bareau a laissé une veuve éplorée et trois orphelins.

 

Franck R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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