Publié dans Politique

Financement pour le climat - 21 millions de dollars de prêt et de don de la BAD pour Madagascar

Publié le mardi, 17 janvier 2023


Enième enveloppe. Le Gouvernement malagasy, à travers le ministère de l’Economie et des Finances, vient de signer hier un double accord de financement avec la Banque africaine de développement. Des accords de financement portant entre autres sur le financement additionnel du Programme de financement des risques de catastrophes en Afrique (ADRiFi) ainsi qu’ un accord d’avance de préparation du Projet de mobilisation, protection, valorisation de la ressource en eau et l’amélioration de la résilience au changement climatique. Pour rappel, le Programme de financement contre les risques de catastrophe en Afrique, ADRiFi, le tout premier programme dédié à la gestion des risques climatiques qu’elle met en place pour renforcer la résilience des 54 pays d’Afrique et les aider à y faire face. Dédié aux pays membres régionaux de la Banque, ADRiFi renforcera leur capacité à évaluer les risques et les coûts liés au changement climatique, à réagir aux catastrophes et à examiner les mesures d’adaptation prises au niveau national et infranational. Il facilitera également l’obtention de financements initiaux en faveur des pays qui ont besoin d’aide en ce domaine. Pour le cas de la Grande île, les bénéficiaires directs de l’ADRiFi sont le Gouvernement de Madagascar, ainsi que les agences gouvernementales impliquées dans la GRC telles que la CPGU, le BNRC et la direction générale de la météorologie.
Renforcement
Ces agences bénéficieront d’un renforcement de capacités techniques en modélisation et profilage des risques à travers l'utilisation du logiciel Africa RiskView (ARV). Les bénéficiaires indirects du programme ADRiFi à Madagascar sont les populations les plus vulnérables et en particulier les femmes du grand Sud de Madagascar, notamment le Sud-est de l’île et les hauts plateaux qui sont les zones les plus affectées par les événements de sécheresse. Il s’agit donc des Régions d’Atsimo- Andrefana, Androy et Anosy. Les bénéficiaires ciblés sont estimés à 4% de la population malagasy soit supérieur à 60% de la population du « grand Sud ». Ainsi, le premier accord signé hier s’agit d’un don multi-donateur administré par la BAD, de 4,7 millions USD, d’un accord de don de la Facilité africaine pour la transition (FAT) de 5,875 millions USD, et d’un accord de prêt, toujours de la FAT de 7,111 millions USD. Ce financement  a pour objectif de promouvoir la résilience et la réponse aux chocs climatiques à Madagascar en améliorant la gestion des risques de catastrophes naturelles et l’adaptation au changement climatique. Par ailleurs, la contribution de Madagascar dans cet accord s'élève à 1,547 million USD. Tandis que le second accord, qui s'élève à 3,49 millions USD permettront à la Grande île de renforcer la résilience des écosystèmes et des populations face aux effets du changement climatique par des actions de mobilisation, protection, valorisation des ressources en eau.
Hary Rakoto



Fil infos

  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff