Publié dans Politique

Jeune femme tuée par un véhicule fou - Le chauffard recherché

Publié le vendredi, 02 juin 2023

L’affaire a failli passer sous silence sans cette publication sur Facebook, depuis hier. Ladite affaire est survenue mercredi dernier, sur une portion de la digue, sur la RN1, au niveau de Faliarivo Ampitatafika où une femme de 22 ans fut mortellement renversée par une voiture non identifiée. De plus, le conducteur ne s’est pas arrêté . Du coup, l’automobiliste a fait ainsi lun délit de fuite et est activement recherché. « Jusqu’à présent, le fugitif demeure introuvable. Mais les recherches se poursuivent toujours », confie une source auprès de la Gendarmerie. 

Il y a pire car à ce drame s’ajoute la mort, cette fois de la propre mère de la victime, alors malade et alitée à l’hôpital de Fenoarivo. Car sous le coup d’une vive émotion, et après avoir appris la terrible nouvelle de l’accident mortel de sa fille, la mère de famille a succombé. Son coeur ayant subitement lâché. Or, c’était justement pour apporter de quoi manger à la souffrante que la jeune femme fut mortellement fauchée par cette voiture encore non identifiée.

Mais revenons sur les faits. Ils étaient 5, c’est-à-dire les membres de famille à vouloir se rendre à l’hôpital de Fenoarivo, ce mercredi soir du drame, la victime incluse. Il faisait déjà assez sombre. Arrivés à l’endroit où ils étaient censés traverser la voie. Deux d’entre eux parvenaient déjà à regagner l’autre rive, les trois autres ayant encore traîné derrière, la victime comprise.

Finalement, quand les trois ont décidé de passer à leur tour, on ignore ce qui est arrivé à la victime car elle s’est fait attraper par cette voiture qui a foncé à toute allure et déboulé juste à sa hauteur, la fauchant ainsi au passage. Et ce, pendant que ses proches ont réussi à passer assez vite jusque sur le trottoir situé de l’autre côté de la voie. Sombrant aussitôt dans le coma, la victime fut transportée par les siens à l’hôpital. Malheureusement, la jeune femme - dont le pronostic vital fut engagé- n’a pas longtemps tenu le coup, malgré les ultimes tentatives des médecins de la maintenir en vie. La Gendarmerie fut informée, et a démarré une enquête sans qu’elle n’ait pour autant réussi à retrouver la trace du fugitif, du moins jusqu’au moment où l’on parle.

 

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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