Publié dans Politique

Embraer - L’acquisition de Madagascar Airlines scellée

Publié le lundi, 05 juin 2023

Les passagers de Madagascar Airlines pourront bientôt voler à bord d’un avion Embraer. Après la signature de la Letter of intent (LOI) en décembre de l’an dernier, une nouvelle étape vient d’être franchie en vue de cet objectif. La signature du purchase agreement a en effet eu lieu vendredi soir au Brésil. Le président du Conseil d’administration de la Compagnie Madagascar Airlines a fait le déplacement sur place pour cette signature. Cette étape vient valider une procédure qui a duré plusieurs mois. 

Pour rappel, en décembre 2022, la compagnie malgache avait conclu une LOI pour la location de trois jets E190-E2 auprès du bailleur Azorra, avec des livraisons commençant cette année et se terminant en 2024. L'avion devrait desservir les liaisons intérieures et les archipels voisins tels que Maurice. La décision d'avoir les E2 dans la flotte de cette compagnie a été annoncée par le Président de Madagascar, Andry Rajoelina, en octobre 2022, à l’occasion du forum international des investissements à Ivato. 

À l'époque, le Président a déclaré que le pays avait conclu un partenariat pour acquérir des avions Embraer et également négocié l'arrivée d'un Boeing 787-9 Dreamliner. Lors d'une tournée dans les pays africains l'année dernière, Embraer a emmené le E190-E2 pour une présentation à Antananarivo, la Capitale de Madagascar, en mars. 

La compagnie aérienne nationale du pays, Madagascar Airlines s'attend à recevoir le premier Embraer de sa flotte d'ici peu. Entretemps, l’avionneur brésilien va débuter la formation du personnel navigant, selon des précisions. Pour ce qui est du Dreamliner acquis également en dry-lease, les pourparlers sont en cours, indique notre source. 

Contrairement aux affirmations de certaines mauvaises langues, le ciel commence à se dégager pour cette nouvelle compagnie malgache, malgré quelques perturbations notamment à cause du coût du carburant, beaucoup trop cher comparé à La Réunion ou à Maurice. Faut-il en effet souligner que 70% des charges de la compagnie seraient liées au carburant et au leasing.  Une réduction de moitié de ces charges permettrait à la compagnie de rentrer dans ses frais. Il est également intéressant de noter que contrairement à certains chiffres qui circulent, les pertes par vol avec le taux de remplissage n’est pas atteint à 85%, sont de 60 000 dollars.

La Rédaction

Fil infos

  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff