Publié dans Politique

Sommet sur le monde du travail - « Pas de justice sociale sans un accès à l’emploi » dixit Andry Rajoelina

Publié le jeudi, 15 juin 2023

Pour la partie malagasy, la deuxième journée du sommet sur le monde du travail à Genève (Suisse) a été marquée par deux évènements majeurs, à savoir la prise de parole du Président Andry Rajoelina et la cérémonie de dépôt des instruments de ratification des quatre conventions.

Interrogé par la presse internationale à son arrivée dans la matinée d’hier au Palais des Nations sur le rôle de la communauté  internationale pour la promotion d’une plus grande justice sociale dans le monde, Andry Rajoelina a rétorqué « qu’il n’y aura pas de justice sociale sans qu’il y ait accès de tout citoyen à la santé, à l’éducation, à l’alimentation et surtout à l’emploi ». Plus explicite, il a ajouté que  « l’emploi, c’est le fondement d’une société juste et équitable afin que chaque citoyen et chaque famille puisse apporter le développement de sa communauté et de son pays ».

Dans son discours prononcé de suite à ce sommet mondial, Andry Rajoelina a une fois de plus martelé ses engagements. « Le thème de la session, qu’est la lutte contre les inégalités et la promotion de la justice sociale, est parfaitement aligné avec mes convictions personnelles d’où ma présence à cette conférence internationale du travail ». Il a souligné que ces deux sujets sont inscrits dans la réalisation des Velirano (engagements) à savoir l’éducation et le travail décent. Pour l’éducation, le Président malagasy a cité les réalisations dans ce domaine considéré comme fondation de la politique de l’Etat depuis le début de son mandat à savoir la construction de 4 200 classes qui touchent 20 000 étudiants et écoliers  et 9 campus universitaires.

 Concernant le travail décent, sa promotion est au cœur des priorités de Madagascar, affirme le Président Rajoelina, par la transcription des conventions de l’Organisation internationale du travail (OIT) dans les textes nationaux.

En terminant son discours, le Président Andry Rajoelina, dont le sens de leadership est reconnu par l’OIT comme l’a souligné le directeur général, Gilbert Houngbo, a lancé un appel aux dirigeants et à la communauté internationale en général. « Chaque leader doit s’assurer de proposer un emploi décent à chaque citoyen actif. Car l’emploi pour tous et la justice sociale sont les conditions qui rétablissent la confiance entre les dirigeants et les citoyens. La mobilisation internationale est nécessaire pour soutenir les efforts de relance d’une croissance durable. Il est de notre devoir d’être solidaires pour que la justice sociale devienne une réalité et que le travail décent soit un droit », plaide le Président de la République de Madagascar qui a ouvert la série de discours des chefs d’Etat à cette dernière journée du sommet sur le monde du travail.

 

La rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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