Publié dans Politique

Accident meurtrier - Une jeune mère au foyer se fait broyer par un camion

Publié le lundi, 24 juillet 2023


Ame sensible s'abstenir ! C'est ce qu'on peut dire à propos de cet effroyable accident de la circulation survenu en milieu de l'après-midi sur une portion de la la RN2 bis, à Tanandava Toamasina, hier. Le drame s'est produit devant Madauto, devenu un circuit pour camions. Là, une jeune mère au foyer de 20 ans s'est fait tuer de la manière la plus horrible au guidon de son scooter. Ce semi-remorque que l'on voit sur la photo l'aurait percutée par l'arrière dont on ignore la raison, du moins jusqu'à l'éclaircissement de l'affaire. Déstabilisée par ce choc, la motocycliste a alors fait une chute avant qu’elle ne passe, l'espace d'une seconde, sous le mastodonte qui a roulé dans son sillage. Du coup, les roues arrière du grand véhicule avaient littéralement broyé la motocycliste. La scène fut indescriptible et les mots sont insuffisants pour la décrire tant elle dépasse l’entendement.
Dire que quelques moments à peine avant cela, cette maîtresse de maison venait de ramener son mari sur son lieu de travail à Ambatovy.
Et pourtant, un jeune motocycliste venait de se faire également tuer sur ce même tronçon de la RN2 bis à Tanandava, au guidon de sa moto. En cause, la victime avait fait une pointe qui lui a alors coûté la vie, de façon tout aussi dramatique que cette jeune mère au foyer, hier.
L'une des raisons susceptibles d'expliquer la dangerosité de cette pratique, c'est-à-dire la pointe chez les jeunes motocyclistes de ladite localité, c'est que cet axe est plutôt réservé aux camions. Cela représente un danger potentiel pour les deux-roues qui s'y hasardent à disputer la chaussée à ces poids lourds.
La brigade de police de la route de Toamasina a démarré une enquête tandis que le chauffeur du poids lourd en cause, avait été placé en garde à vue dans les locaux de la Gendarmerie.
Face à cette multiplication de ces drames routiers, à un intervalle d'un ou de deux jours seulement, les habitants ont déjà tiré la sonnette d'alarme pour que ces jeunes motocyclistes cessent de faire ces “run” sauvages sur les lieux. Mais jusqu'à preuve du contraire, le phénomène perdure. Enfin, il faut cependant préciser que le décès tragique de cette jeune mère de famille n'a rien à voir avec la pointe, mais il découlait simplement d'un tragique accident de la circulation.
Franck R./Kamy

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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