Publié dans Politique

Détournement de mineur - Un artiste de renom épinglé

Publié le mercredi, 26 juillet 2023


Un père de famille a déposé plainte contre un artiste de renom au mois d’avril dernier. Celui-ci aurait été accusé par le plaignant d’avoir détourné sa fille de 16 ans en classe de seconde. «  Notre fille est une fan de l’artiste comme tant d’autres gens qui aimaient la musique tropicale. Mais un beau jour, elle n’est pas rentrée à la maison », relate le père de l’adolescente. Le proviseur du lycée qu’elle fréquente, continue le chef de famille, nous a révélé que notre fille ne s’est plus pointée depuis des mois dans son établissement. La quête d’information a permis de savoir qu’elle se trouvait avec l’artiste concerné dans son studio d’enregistrement où ils ont passé la nuit et la journée durant sa fugue. Mais en dehors de cette période, c’est pour cet artiste qu’elle a séché les cours et ses études au lycée.
De ces faits, le père a déposé plainte auprès de la Gendarmerie pour détournement de mineur. En dépit des convocations émises par cette dernière, l’artiste en question n’a daigné répondre ne serait-ce qu’une seule fois. Les « recherches » de la Gendarmerie s’avéraient infructueuses jusqu’à la semaine dernière.  Une personne avisée a effectivement signalé le centre d’examen où  l’artiste en question passait son baccalauréat. La Gendarmerie a effectué son arrestation pour le relâcher ensuite en attendant son déferrement au Parquet en début du mois prochain.
Un déferrement dont l’issue est très attendue par la population du Grand port de l’Est où la famille plaignante et l’accusé résident.  L’artiste de renom bénéficiera –t-il d’une liberté provisoire dans l’attente du procès et ce de son statut ou il sera de suite placé en détention préventive pour protéger l’adolescente de toutes pressions…
La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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