Publié dans Politique

Paiement des salaires à la Commune urbaine d’Antananarivo - Le Tribunal administratif donne son feu vert

Publié le lundi, 12 février 2024

Les employés de la Commune urbaine d’Antananarivo peuvent enfin pousser un soupir de soulagement, car le Tribunal administratif a émis une décision favorable permettant le déblocage de leurs salaires pour le mois de janvier. 

Selon les explications que nous avons obtenues d’une source à l’Hôtel de ville Analakely, la Trésorerie municipale, qui détient les cordons de la bourse, a émis des réserves sur la légitimité de la signature du premier adjoint au maire en tant qu’ordonnateur principal au sein de la Municipalité d’Antananarivo. Cette situation a entraîné un retard dans le versement des salaires, les fonds nécessaires n’ayant pas été débloqués. 

Face à cette impasse, le Tribunal administratif a été saisi pour trancher la question. La juridiction a examiné l’arrêté de délégation de pouvoir, constatant que la signature de l’adjoint au maire était bel et bien valide en tant qu’ordonnateur principal de la Commune urbaine d’Antananarivo. Le maire sortant d’Antananarivo, Naina Andriantsitohaina, a pris cet acte avant sa démission pour aller occuper le poste de ministre de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire. 

En attendant la nomination d’un président de délégation spéciale à la tête de la Capitale, la charge intérimaire est assumée par le premier adjoint au maire. Les responsabilités intérimaires sont généralement limitées aux tâches administratives courantes, avec des pouvoirs réduits par rapport à un maire élu. 

En tout cas, la décision éclaircie a levé l’obstacle bureaucratique, ouvrant la voie au déblocage des fonds et à la poursuite de la procédure de paiement des salaires. Une décision qui tombe à pic. La grogne commençait à monter sérieusement auprès des 4000 agents de la CUA. En tout cas, la résolution de ce problème met en lumière l’importance de la clarté des délégations de pouvoir et des procédures administratives pour assurer le bon fonctionnement des entités municipales et garantir le versement ponctuel des salaires.

Selon nos sources, les salaires auraient été distribués dès hier et se poursuivra ces prochains jours. Pour les salariés de la CUA qui n’ont pas perçu les leurs depuis le début de l’année, cette annonce tant espérée met fin à des semaines d’incertitude quant à l’obtention de leur rémunération.

 

La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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