Publié dans Politique

Législatives - Ruée de dernière minute dans les OVEC 

Publié le lundi, 08 avril 2024

Comme prévu, de nombreux candidats ont attendu le dernier moment pour déposer leurs dossiers au niveau des Organes de vérification et d’enregistrement des candidatures (OVEC). Parmi eux, les quatuors des grands partis politiques. En effet, que ce soit dans les provinces ou dans la Capitale, les membres de l’OVEC ont dû terminer tard pour recevoir les dossiers des candidats. Parmi les derniers à s’engager dans la course à Tsimbazaza figurent en autres la présidente sortante de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa, qui sera de nouveau candidat dans le District d’Ambatofinandrahana. Des anciens députés comme Andry Ratsivahiny dans l’Atsimondrano, ou Rossy en tant qu’indépendant dans le IVe Arrondissement ont aussi déposé leurs dossiers hier. 

Une lutte âpre pour les sièges dans la Capitale

La course pour avoir les deux sièges de députés dans les 6 Arrondissements d’Antananarivo sera aussi très suivie. Augustin Andriamananoro issu de la plateforme IRD, faisait partie des derniers à déposer leurs dossiers à l’OVEC hier. « Celui-ci a indiqué qu’il n’y a pas de candidat d’Etat. Tout le monde est logé à la même enseigne. Les dossiers à fournir sont les mêmes. Il faut avoir des élections de bonne foi et en toute transparence », indiqua-t-il. Il a ajouté que « nombreux sont les dignes membres qui auraient pu être nommés pour représenter l’IRD lors de ce  scrutin de proximité, mais il faut respecter le choix du Président Andry Rajoelina, fondateur du parti ».

Il est à noter qu’à l’instar du ministre de la Communication et de la Culture, d’autres ministres font aussi partie des prétendants à Tsimbazaza. L’on peut mentionner entre autres la ministre de la Formation technique, Lalatiana Rakotondrazafy, la ministre de l’Education nationale Marie Michelle Sahondrarimalala  ou de  Haingo Elisette Fomendraza, ministre de la Population et de la Solidarité.

Dans tous les cas, le jeu va certainement se jouer entre l’IRD et la plateforme Firaisankina bien que le Kolektifa ait son mot à dire dans les 4 Arrondissements où il a des candidats.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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