Publié dans Politique

Congrès Eucharistique National à Antsiranana - Le couple Rajoelina en communion avec l'Église catholique

Publié le vendredi, 23 août 2024



Le Président de la République, Andry Rajoelina, s’est rendu hier à Antsiranana, accompagné de son épouse Mialy Rajoelina, pour assister à la messe d'ouverture du Congrès Eucharistique National (CEN). Au lendemain de la présentation des nouveaux membres du Gouvernement, le Chef de l'État a répondu à l'appel des responsables ecclésiastiques. Une manière pour lui de marquer son engagement indéfectible aux côtés de la communauté catholique de Madagascar.
La grand-messe d'ouverture, un moment solennel pour une dizaine de milliers de fidèles rassemblés au stade « Kianjasoa mitabe », a été l'occasion pour le Président Rajoelina de manifester son attachement aux valeurs chrétiennes de fraternité et d'unité. Le thème de cette édition, « La fraternité guérit le monde – Vous êtes tous frères » (Mt 23,8), résonne particulièrement avec les aspirations du Chef de l'État pour un Madagascar uni sous le signe de la solidarité en Christ.
Présidée par Mgr Benjamin Ramaroson, archevêque d'Antsiranana, et en présence des plus hautes autorités de l'Église catholique à Madagascar, notamment le Cardinal Désiré Tsarahazana et le Nonce apostolique Mgr Thomas Gryza, cette cérémonie a été marquée par des moments de profonde reconnaissance à l'égard du Président et de son épouse. En effet, les fidèles ont chaleureusement salué le soutien constant du couple présidentiel aux actions de l'Église, exprimé à travers des ovations et l'hymne du CEN diffusé en leur honneur dans un stade illuminé. Le Président et son épouse ont à la fin de la messe eu droit à un bain de foule inopiné. Les fidèles catholiques, reconnaissants, se sont bousculés pour serrer la main au couple présidentiel.
5 hectares
Dans son discours, l'archevêque d'Antsiranana, au nom de toute l'Église catholique malgache, a tenu à remercier solennellement le Président Rajoelina pour son engagement personnel dans divers projets d'envergure, notamment la construction de l'église ECAR Saint François d’Assise à Mahavokatra, dont la première phase a été partiellement financée par le Chef de l'État lui-même. Cette action concrète, tout comme d'autres initiatives telles que l'inauguration du centre d'accueil Akany Fitiavana l’an dernier, est le témoin de la volonté du Président de soutenir activement l'Église dans son œuvre de développement social et spirituel.
Le Président Rajoelina a également profité de cette tribune pour rappeler que le Gouvernement continuera à encourager et soutenir les initiatives de l'Église catholique. Il reconnaît en effet le rôle important de l’ECAR dans l'éducation, la santé, et la protection de l'environnement. Pour sceller cette communion, il a remis un titre de propriété de 5 hectares au diocèse d’Antsiranana, destiné à la construction de nouvelles infrastructures pour le bien-être de la population.
Lalaina A.

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Editorial

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    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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