Publié dans Politique

Réseaux mafieux de vols de terrains - Le Président exige des sanctions pénales sévères 

Publié le mercredi, 16 octobre 2024

« Nous devons démanteler à tout prix les réseaux de voleurs de terrains », a martelé fermement le Président Andry Rajoelina hier durant son discours au cours de l’inauguration du Tribunal de première instance (TPI) à Avaradrano. Ce n’est pas la première fois que le chef de l’Etat s’exprime sur ce sujet épineux. Il déplore le nombre élevé de citoyens justes qui deviennent pourtant des victimes et sont lésés dans les litiges fonciers au moment de leur traduction des dossiers devant le Tribunal. Les décisions de Justice accablantes conduisent parfois au décès de certaines victimes. Il a donc donné des consignes strictes en vue de la mise en place d’une section spéciale consacrée au traitement de ces conflits fonciers. 

Pour ce faire, le Président en appelle à une coopération entre le directeur général du BIANCO et le ministère de la Justice pour éradiquer le fléau. Le combat ne se limite pas uniquement à Antananarivo mais également dans les Régions. Le numéro un de l’Exécutif annonce, par la même occasion, l’élaboration d’une loi en vue d’appliquer des sanctions pénales sévères contre les membres de réseaux mafieux qui sont derrière ces vols de terrains. Ces personnes s’en sortent toujours sans la moindre poursuite ou arrivent même à leur fin et obtiennent la propriété du terrain en litige au grand détriment des véritables propriétaires. Ce discours présidentiel fait renaître l’espoir chez de nombreuses familles et simples citoyens qui sont confrontés à ces litiges fonciers. Le Président exhorte également les responsables au niveau des Tribunaux à faire leur travail en toute intégrité afin de protéger la population et redorer le blason de la Justice.

Nouvelles infrastructures

Le Président a inauguré le Tribunal de première instance (TPI) d’Ambohidrabiby à Avaradrano puis la prison d’Avaradrano. Le bâtiment du Tribunal comporte 18 bureaux et deux salles d’audience, une salle d’archives, un kiosque d’information entre autres et est équipé d’ordinateurs, d’imprimantes et de caméras de surveillance. Les habitants de cette partie située en périphérie d’Antananarivo ne sont, désormais, plus contraints d’aller au Tribunal d’Anosy pour les affaires judiciaires ou encore les documents administratifs tels que les casiers judiciaires, les certificats de nationalité, etc. Le TPI d’Avaradrano, le 46ème du genre dans toute l’île, profitera aux habitants issus des 29 Communes environnantes. La construction d’une telle infrastructure renforce la présence de l’Etat selon le Président Andry Rajoelina. Au final, l’Etat a pour objectif de doter chacun des 119 Districts d’un Tribunal. Pour sa part, le ministre de la Justice a promis des efforts en vue d’améliorer et d’accélérer les procédures judiciaires, tout en appelant ses pairs à être des modèles en matière de lutte contre la corruption au sein de l’appareil judiciaire.

Après le TPI d’Ambohidrabiby, le chef de l’Etat a procédé à l’inauguration de la prison d’Avaradrano qui s’ajoute désormais aux établissements pénitentiaires d’Antanimora et de Tsiafahy. Ces deux cérémonies ont vu la présence du président du Sénat, du vice – président de l’Assemblée nationale, de plusieurs parlementaires ainsi que des membres du Gouvernement. 

 

Sandra R.

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Editorial

  • Complémentarité ou égalité !
    Le rideau est tombé sur la célébration de la Journée internationale des droits de la Femme. Presque dans tout Madagasikara, le pouvoir public et l’ensemble des mouvements associatifs en lien de près ou de loin avec la lutte pour les droits des femmes ont organisé des manifestations publiques et officielles durant la Journée du 8 mars. Dans la Grande île, sur toute l’étendue du territoire de la République Malagasy, depuis que l’Assemblée Générale a adopté la date du 8 mars comme Journée internationale des droits de la Femme en 1977, des cérémonies officielles pour célébrer la « Journée » ont été organisées.

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