Publié dans Politique

Opposition malgache - Une machine à saboter !

Publié le vendredi, 28 février 2025

La politique n’est pas un jeu où l’on peut sacrifier l’intérêt national sur l’autel des ambitions personnelles. Pourtant, c’est exactement ce que fait l’Opposition malgache. La dernière révélation de la ministre de l’Economie et des Finances, Rindra Rabarinirinarison, en est une preuve éclatante. En effet, le grand argentier de l’Etat a indiqué que des manœuvres ont été entreprises pour tenter de bloquer les financements du FMI, mettant ainsi Madagascar en difficulté. Heureusement, ces tentatives ont échoué. Mais elles en disent long sur les méthodes d’une Opposition prête à tout, quitte à pénaliser la population.

Ce n’est pas un cas isolé. Ces derniers mois, cette même Opposition s’est illustrée dans une série de tentatives pour nuire au pays sur la scène internationale. Elle s’est opposée avec véhémence à la candidature de Madagascar à la présidence de la Commission de l’Union africaine, menant un lobbying actif pour empêcher cette opportunité. Plutôt que de soutenir une initiative qui aurait renforcé l’influence du pays, elle a préféré la torpiller.

Les exemples de sabotage ne manquent pas. Le projet d’autoroute Antananarivo-Toamasina, qui vise à faciliter le développement économique et désenclavé une partie du pays, est systématiquement la cible d’attaques et de manœuvres pour freiner sa concrétisation. Plus récemment encore, des informations recueillies affirment que l’Opposition cherche à faire pression pour empêcher le président français Emmanuel Macron de venir à Madagascar lors du Sommet de la Commission de l’océan Indien prévu à Nosy Be dans quelques semaines maintenant. Une tentative de plus pour isoler Madagascar sur le plan diplomatique.

Et ce n’est pas tout. L’histoire se répète, puisque une partie de l’opposition actuelle tente actuellement d’influencer les décideurs américains pour que Madagascar ne puisse pas bénéficier d’une prolongation de l’AGOA, un accord commercial crucial pour l’économie malgache et pour des milliers d’emplois. Déjà, sous la Transition, des pressions avaient été exercées pour priver Madagascar de certains avantages commerciaux accordés par les États-Unis.

Dans tous ces cas, un constat s’impose. Manifestement, l’Opposition ne cherche pas à proposer des alternatives ni à améliorer le quotidien des Malgaches. Son seul objectif est de bloquer, saboter et entraver tout progrès sous l’ère Rajoelina, quitte à en payer le prix fort. Peu importe si des projets d’infrastructures, des financements ou des opportunités économiques sont compromis, du moment que cela nuit au pouvoir en place.

Mais cette stratégie de l’obstruction systématique ne trompe plus personne. A force de privilégier leurs calculs politiques au détriment du développement du pays, ces opposants se discréditent eux-mêmes. Madagascar a besoin de débats constructifs, d’idées et de propositions concrètes, pas d’un blocage permanent qui ne profite à personne.

La Rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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