Publié dans Politique

Détournement de drogue saisie - 2 colis retrouvés chez l’officier supérieur

Publié le dimanche, 09 mars 2025

L’affaire retient l’attention de tout Nosy Be. Huit gendarmes et quatre civils sont présentés ce jour devant le Pôle anti-corruption (PAC) d’Antananarivo dans une affaire de détournement de drogue dure, d’abus de fonction et de corruption. Parmi les gendarmes figurent, selon des sources informées, un officier supérieur, un gendarme principal hors classe exceptionnelle, un gendarme de première classe, un autre de deuxième classe et ainsi de suite. Ils sont soupçonnés d’implications dans une affaire de détournement de drogues saisies, de corruption et d’abus de fonction.

L’affaire remonte au 2 août 2024, lorsque la Gendarmerie de Nosy Be a procédé à la saisie d’une importante quantité de cocaïne destinée à être détruite. Cependant, des doutes sont rapidement apparus sur la quantité réelle de drogue saisie, des versions contradictoires circulant à ce sujet. Un officier supérieur aurait même admis que deux colis ont été retrouvés en sa possession.

En raison d'une suspicion légitime, de la nécessité d'une bonne administration de la justice et pour des raisons d'ordre public, la Cour Suprême a dessaisi le Tribunal local au profit du PAC d’Antananarivo. L’enquête a révélé des faits de corruption, certains des suspects ayant reconnu les faits et restitué des sommes indûment perçues. Les accusés étaient placés en garde à vue au Service des recherches criminelles (SRC) avant leur déferrement de ce jour devant le PAC. Ce dossier, mêlant atteinte à la probité, corruption et trafic de drogue, sera examiné en détail pour établir les responsabilités et assurer que justice soit faite.

Force est de constater que le trafic de cocaïne fait les choux-gras de la presse ces temps-ci dans la Grande île. Le mois dernier, un important réseau de trafic de drogue a été mis au jour après l’interception de 16 kg de cocaïne en provenance du Pakistan et destinés à l’île Maurice. L’enquête, menée par le Pôle anti-corruption (PAC) d’Antananarivo, a conduit à plusieurs arrestations, dont huit personnes placées en détention provisoire à Tsiafahy et une femme incarcérée à Antanimora. Certains suspects, notamment des ressortissants mauriciens, restent en fuite. L’affaire implique également des membres des Forces de l’ordre et un grand hôtel de la Capitale, soupçonnés d’avoir facilité le trafic. Les inculpations portent sur des infractions liées au narcotrafic, au blanchiment de capitaux et à la corruption.

Les investigations se poursuivent avec des mesures judiciaires telles que la saisie du navire ayant transporté la drogue, le gel des comptes bancaires et l’extraction des données téléphoniques. Le PAC collabore avec Interpol pour retrouver les suspects en fuite et remonter l’ensemble du réseau. 

La Rédaction

 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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