Publié dans Politique

Avant le sommet de la COI - Emmanuel Macron sera en visite d’Etat à Madagascar le 23 avril

Publié le jeudi, 27 mars 2025
Après plusieurs rencontres à l’Elysée, Iavoloha sera cette fois-ci le lieu de rencontre des deux Chefs d’Etat Après plusieurs rencontres à l’Elysée, Iavoloha sera cette fois-ci le lieu de rencontre des deux Chefs d’Etat

Emmanuel Macron posera ses valises à Madagascar le 23 avril pour une visite d’Etat, avant d’enchaîner avec le sommet de la Commission de l’océan Indien le lendemain. L’annonce a été faite lors du dernier Conseil des ministres malgache. L’Elysée ne se contentera donc pas d’une simple escale technique sur la Grande île. Entre poignées de main officielles et signatures d’accord, le programme s’annonce chargé, même si l’agenda du Président français n’a pas encore été totalement dévoilé.

Dans les coulisses, les discussions vont bon train pour mettre la dernière touche aux accords bilatéraux qui devraient être signés à cette occasion. Il est question d’énergie, d’agriculture, d’éducation et d’infrastructures, autant de domaines où la coopération franco-malgache a encore de beaux jours devant elle. De là à savoir si Emmanuel Macron et son homologue malgache profiteront de l’occasion pour aborder le serpent de mer des îles Eparses, rien n’est moins sûr. Ce dossier épineux, ouvert en 2019 avec la création d’un comité mixte, est depuis tombé en léthargie après une première réunion en novembre 2022 à Antananarivo. Certains espèrent un réveil, d’autres se contenteront d’un statu quo poli.

Le protocole prévoit une rencontre bilatérale entre les deux Chefs d’Etat, mais l’agenda exact reste encore en suspens. L’on sait seulement que le Président français débarquera dans le pays dans la matinée du 23 avril et quittera le pays le lendemain, après le sommet de la COI, avec les autres Chefs d’Etat qui seront présents. Si la tradition veut qu’un dîner d’Etat soit organisé lors de ce type de visite, le timing serré avec le sommet de la COI complique la donne. Entre un dîner maintenu, un déjeuner de substitution ou une suppression pure et simple du repas officiel, le choix n’est pas encore arrêté. Ce qui est sûr, c’est que le volet culturel sera au cœur de la visite d’Etat. Des indiscrétions laissent entendre qu’Emmanuel Macron pourrait aller à la rencontre de la jeunesse malgache, histoire de rappeler l’importance des relations entre Paris et Antananarivo.

Cette visite présidentielle, aussi attendue que minutée, s’inscrit dans une lignée plutôt discrète depuis l’indépendance de Madagascar en 1960. François Mitterrand avait inauguré le bal en juin 1990, ouvrant la voie à un rapide passage de Jacques Chirac en 2004, avant que celui-ci ne récidive en 2005. Plus récemment, en 2016, François Hollande avait profité du sommet de la francophonie pour faire un crochet par la Grande île. Emmanuel Macron, lui, sera donc le quatrième Président français à fouler le sol malgache, avec l’ambition affichée de renforcer les liens bilatéraux.

Lalaina A. 

 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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