Publié dans Politique

Disparition d'un navire dans l'Ouest - Le sort de ses 19 passagers inconnu

Publié le vendredi, 20 juin 2025

Depuis lundi dernier, on n'a plus aucune nouvelle  d'un navire baptisé A.W. exploité par une société privée, et battant pavillon malagasy. Cette situation inquiète surtout les autorités maritimes comoriennes et malagasy. En effet, le bateau a quitté le port de Mahajanga le lundi avec à son bord 19 passagers. Jusque-là, leur identité n'est pas connue, les Forces de l'ordre ne s'étant pas encore exprimées sur l'affaire.

 

Selon les informations d'un quotidien anjouanais, le navire était attendu au port Ahmed Abdallah Abderamane de Mutsamudu (Anjouan), au plus tard jeudi dernier. Or, le voyage qui devait durer 48 h a déjà dépassé les 72 h.

La thèse d'une panne

Pour le moment, et avant que les recherches par les garde-côtes n'aboutissent, la thèse d'une panne a été avancée pour tenter de donner une explication à cette disparition du A.W du radar. « La météo est bonne. Très souvent, dans une situation pareille, il est question d'une panne de moteur. Dans ce cas, le bateau se trouve à la dérive », explique un jeune commandant. Le navire assure la liaison maritime entre l'île d'Anjouan et d'autres destinations, notamment Mayotte et la Grande île.

 

Recueillis par F.R.

Fil infos

  • Malagasy aux Seychelles - Camille Vital appelle à l’unité de la diaspora
  • Ambohimalaza - Les analyses en France confirment l’empoisonnement
  • Déstabilisation à la JIRAMA - Une minorité tire les ficelles 
  • Service foncier - L’obtention du certificat de situation juridique presque instantanée
  • Huile impropre à la consommation - La traçabilité de "Roots" confirmée
  • Actu-brèves
  • Conseil des ministres décentralisé - Cap sur l’île Sainte-Marie
  • Stade Barea - Homologation, aux calendes grecques
  • ACTU-BREVES
  • Coliseum de Fianarantsoa - Un projet présidentiel devenu réalité  

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

A bout portant

AutoDiff